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“Brive est synonyme de bonheur et de joie”

“Brive n’est pas un salon guindé, ce n’est pas un salon, mais une foire du livre et même “la” foire du livre. Ce titre, c’est son originalité, sa nature, sa vérité et j’oserais dire sa dignité” a affirmé Didier Decoin, président de cette 39e édition dans son discours inaugural.

Si le président de l’Académie Goncourt a ainsi élevé la “joyeuse bousculade” d’une foire au rang du savoir lire, c’est que pour lui la force de la manifestation est “de glisser une journée de rêve dans la trame monotone du quotidien“. Et ce n’était pas la moindre éloge prononcée dans tous les discours inauguraux émaillés de nombreuses citations.

“Une foire intemporelle qui fait prendre conscience que le livre est essentiel à nos vies”, pour le maire Frédéric Soulier, porté par le sentiment qu’on ne pouvait pas passer une seconde année sans elle”. Cette 39e édition a tout juste commencé que la suivante anniversaire se profile avec deux idées fortes: “élargir les murs sur le site historique au coeur de la ville et faire vivre la foire sur toute l’année et hors les murs”.

“C’est une manifestation magnifique, où il y a plus de monde que dans les autres salons et plus d’achats, ça montre qu’il y a une soif de lire“, a relevé la ministre de la Culture Jocelyne Bachelot. “Les Brivistes sont devenus les acteurs de la scène littéraire française.”

“On sent le goût de la culture, de la lecture, la convivialité, le sens de la fête, une fierté, une adhésion totale à la Foire du livre à Brive”, a retenu Régine Hatchondo, présidente du Centre national du livre qui a vanté l’intelligence de la volonté politique s’appuyant sur les libraires. “Un enfant qui goutte le plaisir d’être seul avec un livre, c’est une guerre de gagner”, s’est-elle réjouie.

Le conseiller régional Philippe Nauche a salué “l’identité chaleureuse” de la manifestation “qui s’affirme sans exclure l’autre” tout comme le président départemental Pascal Coste vantant la fierté et le dynamisme qu’insuffle cette foire retrouvée. Jusqu’à la préfète Salima Saa, emportée par cette feria“qui a rappelé que “le livre affranchit de l’obscurantisme, qu’il est libérateur. La Foire du livre, c’est la fête du livre, de l’ivresse du livre”.

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Marie Christine MALSOUTE, Photos : Diarmid COURREGES

Marie Christine MALSOUTE, Photos : Diarmid COURREGES

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