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Un petit journal pour le marché de Brive

Les deux photographes expliquant leur travail aux élèves

Le marché, tout une culture! Et même une question de patrimoine. C’est d’ailleurs le sujet qu’ont choisi des élèves de 5e à Notre Dame pour participer au concours du meilleur petit journal du patrimoine. Ce matin, deux photographes ayant collaboré au livre Au marché de la Brive la Gaillarde leur ont apporté leur expérience.

elles regardent l'ouvrageIls sont 15 à avoir choisi de relever le défi et profitent de cette semaine européenne que vit l’ensemble scolaire Edmond Michelet pour peaufiner leur journal de 4 pages. Ce concours national auquel ils se sont attelés a pour but de sensibiliser les élèves au patrimoine et de les initier à l’informatique. Il est organisé pour la 7e année consécutive par la fédération Patrimoine-Environnement, avec le partenariat du magazine Arkéo junior et le soutien de la Fondation du patrimoine.

C’est un itinéraire de découverte“, explique leur professeur d’histoire-géographie Séverine Daunac. “Nous avons déjà visité une truffière, rencontré l’office de tourisme, travaillé avec les archives municipales pour connaître l’histoire du marché. les deux intervenantsNous allons bientôt assister à une recette de cuisine autour de la pomme. Et aujourd’hui, nous recevons des photographes du livre sur le marché.” Autant d’expériences que les apprentis reporters vont devoir retranscrire dans leur petit journal. Ils n’ont d’ailleurs pas lésiné leurs questions pour Arnaud Maitrepierre et Sylvain Marchou. “Pourquoi le marché? Comment vous avez pris les photos? Pourquoi celle-ci est floue? Pourquoi êtes vous devenu photographe?”… et même: “C’est pas gênant d’avoir des lunettes pour photographier?”

J’aime prendre les gens en photo, ce sont des rencontres“, a répondu Arnaud Maitrepierre. “Pendant six mois, je suis allé au marché chaque samedi avec plaisir, en me demandant ce qu’allait m’offrir ce matin”, raconte Sylvain Marchou. elles regardent leurs photosCes photos sont la mémoire du marché.” Les élèves ont surtout été impressionnés par la technique des deux spécialistes, notamment par leurs appareils comme le Konica ou le Rolleicord qui n’offrent que douze poses. Impensable à leur époque numérique qui repousse toujours les limites! “Il a 60 ans et il marche encore?”, s’ébahit l’un d’eux. “Lorsqu’on mitraille, comme avec les appareils modernes, ça perd de son charme”, témoigne Arnaud Maitrepierre.

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Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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