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Les résidents du Chapeau Rouge se font vacciner

Jacqueline, 89 ans et demi, a été la première vaccinée au Chapeau Rouge en tout début d’après-midi. Ce soir, soixante personnes, résidents ou personnel, auront reçu la première injection contre la Covid-19. La campagne de vaccination va se poursuivre dans les trois autres Résidences autonomie de la Ville de Brive: demain aux Chapélies et Rivet, vendredi suivant à Tujac. Rendez-vous est déjà pris dans 21 jours pour la deuxième injection.

Dans le hall, le planning de la semaine rappelle “l’activité” de cet après-midi. Mais à l’évidence, les résidents n’avaient aucunement besoin de cet aide-mémoire. “J’ai d’abord eu des doutes, car on a pas beaucoup de recul sur ces vaccins”, reconnait Jacqueline. “Mais les médecins que j’ai consultés m’ont rassurée, d’autant que je suis diabétique.” À 13h30, la presque nonagénaire attendait donc d’ouvrir la série, plus inquiète de manquer une consultation programmée juste après à l’hôpital que de déclencher d’éventuelles réactions. “Il faut se faire vacciner. Je passe en premier et je n’aurais pas l’anxiété d’attendre”, répétait-elle. Un soucis de connexion avec le serveur médical a pourtant failli avoir raison de sa patience. Heureusement, le problème a été résolu et Jacqueline a pu honorer son rendez-vous.

“Que ce soient les résidents ou le personnel, nous attendions cette vaccination“, assure le directeur Olivier Bourg. “Cet après-midi, 52 de nos résidents doivent être vaccinés. Pour ceux qui ne le seront pas, cela tient essentiellement à des raisons médicales ou des thérapies qu’ils suivent. La décision a été réfléchie avec leurs médecins traitants, c’était très clair pour eux.”  Huit agents parmi le personnel du CCAS ont également bénéficié. Tout a été soigneusement calculé en fonction des flacons reçus afin de ne perdre aucune des six doses du précieux Pfizer.

Deux médecins assistés de deux infirmières ont procédé aux injections. À la sortie, un petit salon avec de confortables fauteuils attendaient les vaccinés. “Nous allons être très vigilants. Nous nous sommes organisé pour prévoir du personnel supplémentaire ce soir comme pour le week-end. Nous avons voulu rassurer nos résidents qui pourraient être inquiets d’éventuelles réactions”, explique Chrystelle Bidault, chef de service du pôle autonomie au CCAS de la Ville.

Sur ce sujet, vous pouvez consulter notre précédent article:

 

 

 

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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