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“La noix, c’est pas bon: c’est succulent”

Au restaurant scolaire de l'école de Bouquet

Comme beaucoup de ses camarades, Théo en CM2 a adoré le repas servi aujourd’hui dans les cantines: noix à toutes les sauces, de l’entrée au dessert. La cuisine centrale avait élaboré le repas autour de la noix AOP Périgord, comme elle sait aussi le faire avec la pomme, le bio… Une démarche qui valorise les produits du terroir, leur excellence et leur diversité.

Repas noix au restaurant scolaire de Bouquet“Trop bon”, conclut Grégoire qui n’en laisse pas une miette dans l’assiette. “La noix, c’est pas “bon”, c’est succulent”, rectifie son voisin Théo. “Excellent!”, renchérit une autre à cette joyeuse tablée au restaurant scolaire de l’école de Bouquet. “Ben moi, j’aime pas parce que je suis allergique”, répète Tanguy qui a eu droit à son assaisonnement spécial. Quelques uns ont rechigné d’emblée devant les bouts de cerneaux qui parsemaient la salade en entrée, mais la plupart ont apprécié ce repas particulier. Au menu: salade frisée, sauté de lapin aux champignons et purée de céleri, gâteau et de la noix dans chaque plat, même la vinaigrette était à l’huile de noix.

salade aux noix et à l'huile de noixL’opération “noix AOP du Périgord” avait déjà été menée pour la première fois l’an dernier à la même époque. La cuisine centrale a donc remis le couvert ce vendredi. “C’est un gâteau maison”, précise Fanny Machat, diététicienne à la Ville. “Avec le cuisinier, nous essayons de trouver des recettes originales et nous veillons à ce que le menu soit toujours équilibré. Aujourd’hui, il est un peu plus calorique avec les noix qui sont riches en liquides mais leur valeur nutritionnelle est très intéressante.”

la tarte... aux noixUn menu unique pour les 3.100 repas qui sortent des fourneaux municipaux: 2.700 pour les cantines, 300 en portage à domicile et 100 pour les crèches. “C’est le même plan alimentaire pour tous, mais nous jouons sur la présentation et le grammage selon les âges”, détaille Pierre Barbarin, le responsable de la cuisine centrale. “Dès que c’est possible, nous fabriquons par nous même, de préférence avec des produits locaux. Cette filière courte représente 23% des dépenses alimentaires.” La démarche s’inscrit dans l’action engagée depuis trois ans par la municipalité pour introduire des produits locaux dans la restauration scolaire et éduquer à la diversité alimentaire. L’appétit vient en mangeant dit-on, et aujourd’hui les assiettes sont reparties vides, un critère aussi révélateur que les mines réjouies. Quoi qu’il en soit, comme précisait l’adjointe au maire Shamira Kasri: “A la fin du service, les responsables des restaurants remplissent une fiche de qualité transmise à la “commission menus” et qui nous permet de réajuster les menus pour la suite.”

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Marie Christine MALSOUTE

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