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Deux Brivistes enfin dans le Rallye des Gazelles

Il y a deux ans, nous vous avions présenté Anne-Sophie Fraysse et Perrine Ronchi, prêtes à se lancer dans le 30e Rallye Aïcha des Gazelles, un rallye amateur 100% féminin dans le désert marocain. La pandémie a tout stoppé. Après quatre reports successifs, elles partiront enfin le 15 septembre prochain de Brive pour vivre pleinement cette aventure tant attendue.

“On a tellement hâte”, confirme Anne-Sophie. “Tout le monde pense que nous avons ainsi eu davantage de temps pour nous préparer, mais le contexte ne s’y prêtait pas. Et c’était difficile de se motiver alors que nous savions que les dates prévues seraient vraisemblablement remises. Il nous a fallu refaire avec notre coach tout notre entrainement pour la navigation, la conduite et la mécanique. Nous sommes plus que prêtes et impatientes de mettre les pieds dans la compétition.” Car cette fois semble la bonne: le départ a été confirmé.

“Nous partirons de Brive le mercredi 15 septembre en début d’après midi. Notre ferons une halte à Clermont-Ferrand au Centre médical infantile pour permettre à des enfants et jeunes adultes malades ou porteurs de handicaps de voir le véhicule de course et de parler autour de ce projet sportif.” Elles devront ensuite très vite rallier Nice pour les vérifications techniques, d’où sera donné le départ officiel samedi 18 septembre à 14h30.

L’ingénieur en génie civil, Perrine, 33 ans, et la psychomotricienne, Anne-Sophie, 30 ans, une ex Miss Brive, ont choisi de porter le numéro 129. Elles y voient un joli présage : “c’est le numéro de la Corrèze entourant le 2 de notre duo”. Elles ont baptisé leur équipe “Graines de Gaillardes”. Et il leur faudra beaucoup de ce tempérament gaillard pour affronter cette aventure à bord du 4×4 qu’elles ont acheté et fait adapté aux besoins de cette compétition par les élèves du lycée professionnel Lavoisier.

“Ce n’est pas de la vitesse, mais de l’orientation, sans GPS, juste avec carte et boussole. On nous retire même nos téléphones. À chaque étape, il faut rejoindre le bivouac en validant des balises en un minimum de kilomètres. À nous de choisir notre parcours, de passer par les dunes ou de les éviter, de franchir la montagne ou de la contourner.” Toutes deux sont novices dans cet exercice. “On sait que ça sera éprouvant, physiquement et moralement. Un gros dépassement de soi. Le pire serait de se perdre et de tourner en rond… ou la panne qui peut nous retarder ou nous éliminer.” Elles seront aussi confronter à deux étapes de 48 heures. “Ça veut dire dormir en plein désert, sans toute l’organisation comme pour les autres étapes.” Bivouaquer seules dans le désert, confrontées à l’immensité des étoiles… Elles en rêvent déjà.

Sur ce sujet, vous pouvez consulter notre précédent article:

 

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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