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Vos sorties de la semaine

LES EXPOS A VOIR

  • Roger Laplénie ou le paysage intimiste à Brive au musée Labenche, salles d’exposition temporaire. Une rétrospective de ce peintre (1911-1995) natif de Brive. Roger Laplénie passa l’essentiel de sa vie dans la cité gaillarde où il repose aujourd’hui. Travailleur acharné, cet artiste productif, bienveillant et apprécié de tous était profondément épris de notre région et la représenta abondamment. S’il est connu essentiellement pour ses paysages “néo-impressionnistes”, il s’essaya aussi tout au long de sa vie à d’autres genres et à d’autres styles, dans sa quête d’une perfection artistique à laquelle il aspirait. Impliqué dans de nombreuses associations, celui qui fut également professeur de dessin et de peinture n’a jamais ménagé sa peine pour faire partager au plus grand nombre son amour de la l’art et de la nature et pour encourager des vocations, laissant ainsi un souvenir vivace dans notre ville où un square porte même son nom. L’art était, selon ses propres mots, “une raison de vivre, un refuge parmi toutes (l)es vilenies de la vie actuelle”. Toutefois, timide à l’extrême – ce qui fut un frein à la reconnaissance qu’il méritait -, Roger Laplénie reste par certains aspects un mystère, même pour les personnes qui ont eu la chance de le connaître. L’exposition est accompagnée d’un catalogue. Entrée libre. Volet en salle d’expositions temporaires : du lundi au samedi de 12h à 18h ; le dimanche de 15h à 18h ; fermeture le mardi. Volet en salle permanente: tous les jours, sauf le mardi, de 14h à 18h. Infos au 05.55.18.17.70 et sur museelabenche.brive.fr. Jusqu’au 19 mars 2018.
  • Philippe Ségéral dessins à Brive à la chapelle Saint-Libéral. Résidant depuis une vingtaine d’années en Normandie et à Paris, Philippe Ségéral expose pour la première fois dans sa ville natale. Né en 1954 à Brive, Philippe Ségéral se consacre dès 1982 au dessin, dont il adopte les différentes techniques : mine de plomb sur papier, fusain, encre, pastel. Adepte des grands formats, cet artiste affectionne particulièrement les paysages auxquels il donne une dimension poétique, puissante et originelle, par un jeu intense sur l’ombre et la lumière. Rêverie et réalité se mêlent ainsi dans ses œuvres, reflets du regard d’enfant que Philippe Ségéral a réussi à préserver à l’âge adulte. La chapelle accueille les dessins représentant les paysages de son enfance, le bocage corrézien, la forêt profonde, mais aussi ses souvenirs de la maison de Cressenssac, du stadium ou du barrage. Entrée libre. La chapelle est ouverte du mardi au vendredi de 12h à 18h, samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h, dimanche de 15h à 18h. Infos au 05.55.74.41.29 et sur museelabenche.brive.fr. Jusqu’au 14 janvier à la chapelle.
  • Gaston Vuiller chez les magiciens et sorciers de la Corrèze au musée du cloître de Tulle. Le musée du Cloître conserve un fonds important lié à Gaston Vuiller, artiste peintre, dessinateur et voyageur, dont l’œuvre et le nom restent intimement mêlés à la Corrèze et au village de Gimel-les-Cascades. Ce fonds est aujourd’hui constitué de trente-sept dessins, trois gravures, un autoportrait (peinture à l’huile sur bois), deux grands tableaux de paysages (dépôts du Centre National des Arts Plastiques) et cinq livres illustrés. En 1900, la ville de Tulle acquiert un premier ensemble de dessins parus en 1899 dans trois épisodes de la revue Le Tour du Monde dans un article intitulé « Chez les magiciens et les sorciers de la Corrèze ». Restaurés en 2012, ces œuvres sur papier restent néanmoins fragiles et particulièrement sensibles à la lumière, et pour cette raison ne peuvent être exposées de manière permanente. Ce nouvel accrochage est l’occasion de les découvrir une nouvelle fois et de partir à la rencontre des figures que Gaston Vuillier appelle les magiciens et sorciers de la Corrèze… Entrée gratuite. Ouvert tous les jours sauf dimanche et lundi de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h. Infos au 05.55.26.24.22. Jusqu’au 6 janvier 2018.
  • Armand Chassaing alias Mandou à Tulle au Musée des armes. Devoir de mémoire avec ce portrait d’un résistant du corps franc de Tulle de l’Armée secrète. Cette exposition met en lumière six années de la vie d’un Corrézien, Armand Chassaing (1913-1997). De l’année 1939 où jeune officier il est confronté à la guerre et à l’effondrement de 1940 jusqu’aux évènements qui menèrent à la Libération, elle retrace son parcours en tentant d’éclairer l’enchaînement des faits qui amène l’homme, militaire de carrière, à agir en s’évadant lorsqu’il est prisonnier de guerre puis en prenant le maquis dans le secteur de Marcillac-la-Croisille avant de rejoindre l’AS. En 1984, alors que beaucoup de résistants ont choisi le silence, il entreprend de rédiger ses mémoires pour ses fils Patrick et Laurent Chassaing. A partir de premières notes rédigées sur un petit carnet tenu dès sa captivité et intitulé « Ton oeuvre est à toi », son récit autobiographique sous forme de Journal de Marche est livré dans des cahiers manuscrits. Héritiers de cette mémoire familiale, ses fils se sont engagés dans une démarche de transmission, publiant la transcription de ces cahiers (Editions Mille Sources, 2016) et proposant à la Ville trois donations.Entrée libre. Ouvert du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h30 (fermé le mardi), ouvert également le 1er dimanche du mois. Infos au 05.55.26.22.15. Jusqu’au 24 février 2018.
Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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