Les grilles de l’entreprise sont fermées. Les salariés de ”Rencast” bloquent les portes. Ils sont encore sous le coup de cette liquidation judiciaire. Mais ils veulent espérer que la période d’observation jusqu’au 18 juin peut-être salutaire.
Des drapeaux de la CGT claquent au vent, les salariés sont à l’intérieur de l’usine. La production est arrêtée et elle ne reprendra qu’à la fin du mois. La semaine prochaine sera chômée. Les ateliers vont rester muets de longues journées ce qui traduit l’ampleur de la crise qui frappe cette entreprise spécialisée dans la fabrication de pièces pour l’industrie automobile. Le recours au chômage partiel est incontournable.
”Nous devrions sortir 15 tonnes de pièces chaque jour, nous ne sommes même pas à la moitié. Si la charge de travail reste en l’état ce sera compliqué”, admet un employé. Maintenant, il reste l’espoir de cette période d’observation, une mesure, rare voire inédite pour une société placée en liquidation judiciaire. Quelques mois pour essayer de trouver une solution et une issue favorable. 150 emplois sont en jeu.
Philippe Nauche, député-maire et Patricia Bordas premier adjoint ont reçu mercredi une délégation de salariés. Le député- maire s’est proposé d’intervenir auprès du ministère de l’Economie, de Industrie et de l’Emploi ainsi que de prendre contact avec P.S.A et Renault afin qu’une délégation syndicale de salariés soit reçue dans les meilleurs délais par des représentants de ces deux groupes automobiles.