L'actualité en continu du pays de Brive


Vers un retour à la semaine des 4 jours

Le conseil municipal de ce soir devrait opter pour une réorganisation des temps scolaires avec un retour à la semaine des 4 jours de classe. Un choix qui s’appuie sur la consultation des familles. Les conseils d’école eux aussi se sont majoritairement prononcés dans ce sens.

La décision ultime revient bien évidemment au DASEN (Directeur académique des services de l’Éducation nationale), auquel la Ville et les conseils d’école doivent transmettre une proposition conjointe avant le 9 mars prochain. La rentrée prochaine à Brive devrait donc voir le retour aux 4 jours “comme dans plus de 82% des villes”, commentait ce matin le maire Frédéric Soulier: “42% des villes l’ont déjà décidé et plus de 40% sont en cours de le faire”.

La mairie est d’autant plus sereine dans sa proposition qu’elle a pris soin, ce qui n’était pas obligatoire dans la procédure, de l’étayer en organisant une consultation auprès de l’ensemble des familles dont les enfants sont scolarisés dans les écoles maternelles et élémentaires publiques de la ville. À titre indicatif, 3 350 enfants y sont scolarisés cette année. La consultation s’est révélée “très représentative”, estime le service Éducation de la Ville qui l’a organisée. Le taux de participation est de plus de 72 %. Certaines écoles affichent même des taux de réponse dépassant les 90 %. Il en ressort que 53 % des retours sont favorables à la semaine des 4 jours, 34 % seulement souhaitent le maintien des rythmes actuels sur 4 jours et demi et 13 % n’ont pas de préférence affichée. Le retour aux 4 jours est principalement argumenté par “une plus grande fatigue constatée chez les enfants” et l’organisation des familles.

De leur côté, les conseils d’école se sont également prononcés majoritairement pour un retour aux 4 jours. “Sur les 25 conseils, 18 ont opté pour le retour aux 4 jours, 5 pour le maintien aux 4,5 jours, n’a pas pu faire ressortir de préférence et un autre ne s’est pas prononcé”, détaille le maire qui ne cache pas que l’option n’est “pas anodine au niveau financier”, même si ce n’était pas la finalité recherchée. “Pour le maintien des rythmes scolaires, nous recevions de la part de l’État un fonds de soutien de 250.000 euros, alors même que nous devions dépenser plus de 400.000 euros. Cette “non dépense en fonctionnement” va nous permettre de mener des projets importants comme la réalisation d’une nouvelle cantine à l’école Paul de Salvandy, ce qui permettra aux enfants de déjeuner au sein de leur école. Aujourd’hui, ils doivent se rendre à pied à Firmin Marbeau.”

Le maire a également évoqué l’élaboration d’un projet éducatif communal qui devrait être présenté lors d’un prochain conseil municipal. “Il nécessite un gros travail d’adaptation en interne.”

 

Marie Christine MALSOUTE, Photos : Sylvain MARCHOU

Marie Christine MALSOUTE, Photos : Sylvain MARCHOU

Laisser un commentaire

huit + cinq =