Ce matin, les 16 écoles maternelles et les 14 élémentaires de la ville se sont réveillées de leur douce torpeur estivale. Les enfants ont fait leur rentrée dans des écoles fraîchement rénovées, restructurées ou ré-équipées. A l’occasion de la visite du maire Philippe Nauche, tour d’horizon de cette rentrée riche de défis avec un gros plan sur trois écoles: Saint Germain, Bouquet et aussi Jules Romains, où la première école numérique a été mise en route.
Les enfants des 30 écoles publiques de la ville ont fait leur rentrée. Plaisir de retrouver leurs petits copains et leur maîtresse pour certains, tristesse de quitter leur maman pour les autres, cette rentrée est comme chaque année placée sous le signe de l’émotion. Pour les enfants, leurs parents mais aussi pour les instituteurs qui doivent se réapproprier des lieux restructurés pendant la période des grandes vacances.
A Jules Romains, le changement est de taille. C’est en effet dans cette école que la municipalité a choisi d’implanter la première école numérique de la ville: “On est en retard sur ces équipements. Maintenant, il faut qu’on avance”, confie Philippe Nauche, maire de Brive, durant la visite de ce matin. Serge Chimol, le directeur de l’école, n’a pas perdu de temps pour faire découvrir à ses élèves le tableau numérique et il semble aussi enjoué qu’eux. “Whaou, c’est trop bien”, s’exclament plusieurs écoliers. Le maître a désormais toute leur attention.
Le tableau tactile et interactif a l’avantage de proposer une pédagogie ludique et collective. Même le calcul mental a l’air de passer tout seul avec cet outil de dernière technologie. Deux classes (CM1, CM2) se partageront cet équipement. La classe mobile composée de 8 ordinateurs portables en réseau complète ce dispositif. “C’était un véritable choix d’implanter l’école numérique, un outil très intéressant, dans une ZEP”, avance Françoise Augaudy, directrice du service enfance éducation. “Votre expérience nous sera utile pour la mise en place des prochaines”, confirme le maire qui ne cache pas sa volonté de développer au maximum cet outil.
Du côté de l’école de Bouquet, dont le préau et les murs peints de plusieurs couleurs emplissent l’enceinte de gaieté, les rénovations estivales ont principalement porté sur l’aération des classes et la rénovation des toilettes dont un a été mis aux normes pour permettre l’accès à un fauteuil roulant. Dans cette école qui regroupe 7 classes dont une pour les enfants du voyage, soit 121 élèves, nul pleur n’a résonné ce matin.
Pas plus qu’à Saint Germain où les enfants semblaient ravis de faire leur rentrée. Cette école qui regroupe 9 classes soit environ 190 élèves a été restructurée durant les vacances. Auparavant scindée en deux par une route, l’école a retrouvé son unité. Tout le scolaire a été regroupé sur l’ancien Saint Germain 1 et l’autre enceinte regroupera dorénavant les activités du périscolaire. Un chemin a ainsi été créé entre les deux bâtiments pour sécuriser le passage des enfants au moment du déjeuner notamment. Ce déménagement, qui a été effectué par l’équipe municipale, a permis l’ouverture de deux classes de CP avec de petits effectifs: 16 et 17 élèves. “Ça permet d’accueillir les enfants dans des conditions idéales et surtout ceux en difficulté ou porteurs de handicap, en plus de la CLIS (classe d’intégration scolaire) qui regroupe 12 enfants”, explique Laure Lambert de Cursay, nouvelle directrice de l’école élémentaire.
La restructuration a aussi nécessité une forte implication de l’équipe éducative largement renouvelée. “Ça représente beaucoup de choses à gérer en même temps. Il faut faire en sorte que les enfants trouvent leurs marques. Nous-mêmes devons nous habituer à ce nouvel emploi du temps, ce nouvel espace. On doit finalement faire en mieux ce qu’on faisait avant très bien. C’est un beau défi qui peut donner une belle dynamique à l’école”, confie la directrice. D’une façon globale, c’est en effet une belle dynamique qui est à l’œuvre à l’occasion de cette rentrée: entre restructurations, rénovations et équipements en matériel de dernière génération, les écoles de Brive sont résolument tournées vers l’avenir.