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Une maison relais pour les malades du cancer

La maison relais de la ligue contre le cancer était inaugurée ce matin. Une structure qui permet aux malades et à leurs familles de rester sur Brive le temps des soins et d’éviter ainsi un surcroit de fatigue.

Cette maison, financée par la Ligue nationale contre le cancer avec différents partenaires dont la Ville, était très attendue des personnes éloignées de Brive devant se faire soigner au centre hospitalier. Située rue François-Salviat, elle offre, pour un coût extrêmement modique puisque calculée sur les revenus et n’excédant pas quinze euros par jour, la possibilité aux malades de pouvoir rester sur Brive pendant une partie de leurs soins, qui sont très fatigants, pour ne pas dire épuisants, quand on est sous chimiothérapie ou radiothérapie.

De plus, les patients et leurs proches pourront bénéficier sur place de nouveaux services gratuits comme des soins esthétiques, de la sofrologie, de la gym adaptée ou du soutien psychologique, qui soulagent et permettent de combattre la solitude face à la maladie.

L’équipement offre deux logements. Un grand T1 au rez-de-chaussée, totalement accessible aux personnes à mobilité réduite, et un T3 au premier étage. Ce dernier, avec ses deux chambres, peut donc accueillir le malade et éventuellement sa famille. Quand on parle d’éloignement, il s’agit d’une distance minimum de trente kilomètres de Brive. C’est aux personnes dans ce cas qu’est réservé cet équipement car pour elles, les allers-retours, ajoutés à la fatigue des soins, devenaient vraiment problématiques. Certains patients avaient même alerté la Ligue en estimant qu’ils ne pourraient plus continuer leurs traitements s’ils n’avaient pas la possibilité de coucher sur place.

Cette maison relais répond à leur demande. “Une structure essentielle” pour Philippe Nauche qui a fait voter à l’unanimité en novembre de l’année dernière l’engagement de la Ville dans ce projet en se portant caution sur un emprunt de 140 000 euros. Sa spécificité est aussi de se situer en centre-ville et à 700 mètres du pôle oncologique de l’hôpital tout en étant desservie par les transports en commun. Une démarche qui s’inscrit pleinement selon le député-maire “dans une volonté d’un territoire plus solidaire”.

Patrick MENEYROL

Patrick MENEYROL

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