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Une fête de quartier pour la naissance du P’tit Coujou

Le coutelier Pierre Lamy et le poissonnier Stéphane Canaud s'unissent pour faire la fête rue Farro

La coutellerie Nicolas sort une version encore plus poche de son fameux couteau Coujou déjà éparpillé en 1.700 exemplaires à travers le monde. Pour lui asseoir un succès au moins égal, le coutelier briviste organise une fête de lancement samedi 7 mai. Et son collègue poissonnier se joint à lui en offrant mille huîtres en dégustation. Les tables seront de sortie rue lieutenant-colonel Farro pour une joyeuse fête du quartier.

Une partie de la panoplie Petit CoujouC’est l’exacte réplique du grand Coujou sorti il y a trois ans: une style moins “massif” mais toujours une lame en acier suédois, dure et résistante à souhait, et surtout une taille de 10 cm une fois replié qui le rend très pratique d’utilisation. Un couteau casse-croûte, léger dans la poche, avec une bonne tenue en main et dont le manche peut être décliné en bouleau, genévrier, olivier, ébène ou en matière synthétique… vous n’avez que l’embarras du choix de matières et de couleurs pour ce couteau “terroir”. Une finesse de lame sur laquelle comptent les deux créateurs qui ont sorti une première série de 100 exemplaires, jalousement conservés pour le jour J car les demandes ne cessent d’affluer.

Comme pour son prédécesseur grand format, le coutelier Pierre Lamy a conçu ce Petit Coujou avec son collègue Pierre Marck à Belmont-Sainte-Foi, vers Lalbenque dans le Lot. “C’est là-bas que se déroule le plus gros de la fabrication, sur les manches et le guillochage. Les finitions se font ici dans mon atelier”, explique le Briviste. Indéniablement du travail de spécialistes. Mais l’artisan de la rue Farro reconnait que la primeur revient à son épouse Danièle. Sans la persévérance de celle-ci à réclamer un plus petit couteau, le dernier né n’aurait jamais vu le jour.

FinitionsLorsqu’une famille s’agrandit, il est de coutume de fêter ça. Pierre Lamy organise donc un lancement officiel le samedi 7 mai à midi devant sa boutique. “La rue sera barrée, nous sortirons des tables et j’offre l’apéritif… En boisson, il y aura aussi du “Coujou libre” comme à Brive plage.” Son voisin le poissonnier qui vient de ré-agencer son magasin en profite pour lui aussi être de la partie et offrira à la dégustation mille huîtres. “Ça faisait longtemps que j’avais envie de faire une fête de l’océan.” Certes l’opération est promotionnelle, mais pas seulement car les initiateurs tiennent à animer leur quartier Farro. “Ça va donner de la vie et faire venir du monde, tout le quartier va en profiter.” Et le coutelier en profite d’ailleurs pour promouvoir au passage la “Journée américaine” organisée le 16 juillet prochain par les commerçants de la rue.

En attendant ce jour J, tous les possesseurs d’un grand Coujou vont recevoir l’invitation qu’ils soient de Brive, d’Australie, du Canada… Car la communauté du Coujou s’étend à travers tout le globe et ne cesse de s’agrandir. couteaux Petit Coujou“Les deux messieurs qui viennent d’en prendre sont de Toulouse. La semaine dernière, j’en ai vendu à un jeune du Turkménistan…”, illustre Pierre Lamy qui garde des idées en réserve pour développer la gamme. Pendant qu’il affute quelques lames, son épouse montre fièrement une pièce dont le manche vient du platane abattu devant le tribunal, “un couteau sentimental”. On s’est même laissé dire que le chef Charlou Reynal possède la seule autre pièce façonnée dans le même bois.

Infos au 05.55.24.08.04. Prix de vente lancement à 48 euros pour la série des 100 premiers, il faudra compter quelques euros de plus ensuite.

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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