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Une cérémonie symbolique au “caillou”

Le député-maire Philippe Nauche, le sous-préfet Francis Soutric et le lt-col Pascal Goujon déposent des gerbes devant le monument commémorant le 15 août 1945

Cette année, pas de prise d’armes dans les jardins de la Guierle en ce jour de fête nationale. Faute de combattants! Le gros du régiment briviste étant projeté pour six mois en Afghanistan. La célébration du 14 juillet s’est donc faite place du 15 août, autour du monument appelé familiairement le “caillou”.

les porte drapeauxLa rituelle rangée de porte-drapeaux, une poignée de soldats du feu, une section du 126e RI, un peu de public et des rangs serrés d’officiels. En  moins d’une demi-heure, la célébration était terminée après un dépôt de gerbes et des discours du député-maire Philippe Nauche et du sous-préfet Francis Soutric. La traditionnelle cérémonie du 14 juillet n’avait pas le prestige des prises d’armes habituelles mais par sa simplicité, elle était d’autant plus symbolique.

D’abord parce qu’elle commémorait malgré tout ce double jour anniversaire, de la prise de la Bastille le 14 juillet 1789, date de rupture d’avec l’ancien régime, mais également la fête de la fédération, l’année suivante, date de réconciliation et donc de fraternisation entre tous les Français, comme l’a rappelé le député-maire. le discours du député-maireLe petit détachement de Bisons du régiment briviste rappelait aussi que tous leurs camarades sont partis défendre à l’autre bout du monde les valeurs issues de cette Révolution française, “des principes de liberté, d’égalité et de fraternité”, a souligné le sous-préfet. “Même si aujourd’hui, ils nous paraissent une évidence, ils n’existaient pas il y a 200 ans. Notre mission collective consiste à veiller au bon respect de nos valeurs fondamentales”, a conclu Francis Soutric.

A l’évidence, pour le maire, il n’y avait donc “pas d’endroit plus symbolique de ces valeurs de liberté, de paix et de tolérance que celui où nous commémorons chaque 15 août la fin de quatre trop longes années de tyrannie et d’oppression”.

Le lt-col Pascal Goujon, commandant en second du 126e RIUne courte célébration qui était également une première sortie officielle pour le tout nouveau commandant en second du régiment, le lieutenant-colonel Pascal Goujon. Agé de 49 ans, marié et père de trois enfants, cet officier originaire de Castres arrive de l’état-major de force n°2 de Nantes qui a d’ailleurs été dissout au 1er juillet. Il devra assumer la fonction de chef de corps pendant toute l’absence du colonel Goisque projeté avec quelque 500 Bisons au Nord-Est de Kaboul, à Surobi. Il devra aussi veiller à l’incorporation de nouveaux éléments et donc aussi préparer l’avenir. Brivemag.fr lui souhaite la bienvenue à Brive qu’il ne connaissait pas mais qu’il qualifie déjà de “ville qui a du charme”.

lors de la Marseillaise

le public

Porte-drapeaux

Public

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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