L’antenne locale de la fondation Jérôme Lejeune organisait, samedi matin, à l’entrée de la halle Brassens, une opération de sensibilisation dans le cadre de la 4e journée mondiale de la trisomie 21.

« Malgré le côté clairement confessionnel de la fondation Jérôme Lejeune, tous les publics ont pris le temps d’échanger avec nous autour de la trisomie 21 dans le cadre de la journée mondiale qui lui est dédiée aujourd’hui », se satisfaisait samedi matin, à l’entrée de la halle Brassens, un membre actif du réseau, Théobald Roborel de Climens.

A ses côtés, le président de l’antenne corrézienne de la fondation, Christophe Gille, dont un enfant est touché par la trisomie 21, se félicite lui aussi de l’affluence autour du stand installé au cœur du marché, et notamment sur un podium où des photos sont prises : « On invite les personnes à poser avec des chaussettes dépareillées de couleurs vives ». Cette initiative, développée au plan national par plusieurs associations, est « une manière ludique et simple d’interpeller sur la différence, sur ce qui n’est pas dans la norme ».

Quelques motards étaient de la partie samedi matin, et nombre d’élus municipaux se sont prêtés au jeu de la photo. « La Ville de Brive a été d’un grand soutien dans l’organisation de cette manifestation, décidée il y a une petite semaine », a indiqué Christophe Gille.

« La différence ne doit plus faire peur, il faut faire tomber les barrières. Les enfants touchés par la trisomie sont comme les autres enfants. Il y a juste ce 3e chromosome qui agit comme un virus ou un malware sur un ordinateur et ralentit un peu la machine, voilà tout ».

La fondation Jérôme Lejeune poursuit trois objectifs : « chercher des traitements pour corriger le déficit intellectuel, soigner les personnes atteintes d’une déficience intellectuelle d’origine génétique, et défendre la vie des personnes vulnérables de la conception à la mort naturelle ».

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