Trois boutiques de décoration d’intérieur, une dans la vente alimentaire en vrac, une dans l’habillement homme. Hier après-midi, le maire Frédéric Soulier et la présidente consulaire Françoise Cayre ont visité ces 5 commerces nouvellement ouverts dans le centre historique. L’occasion de constater un certain regain et de faire front commun en matière économique.
“C’est prometteur, on a de très bons retours et déjà des clients fidèles”, se réjouit Manuela Garro qui a ouvert en septembre dernier l’épicerie en vrac Day by Day au 23 de la rue Gambetta. “Ça a très bien démarré, mais avec les travaux d’aménagement de la rue, l’activité a un peu diminué.” Pas de quoi entamer l’enthousiasme de la jeune femme qui a fait le pari d’un nouveau mode de consommation sans emballage ni gaspillage alimentaire. Elle participe d’ailleurs tout naturellement à l’expérimentation lancée par l’Agglo pour développer l’utilisation d’emballages réutilisables chez les commerces de bouche.
Même satisfaction au 24 de la rue de la République chez Alexandra Bessières. “Je ne suis pas déçue.” Elle aussi a ouvert il y a plusieurs mois son Cottage dans la décoration d’intérieur. Elle a bénéficié d’une opération de restructuration menée par Territoires pour le compte de la Ville. La Société d’économie mixte a joliment réhabilité l’immeuble dégradé et resté vacant depuis plus de 10 ans afin de le remettre sur le marché locatif. “Le cadre est magnifique”, s’émerveillent les clients. Toiture en ardoise du pays, devanture en bois… la restauration s’est faite en respectant ce patrimoine relevant de l’architecte des Bâtiments de France, tout en tenant compte des attentes du futur occupant et des normes techniques. Cette rénovation du bâti participe ainsi directement à la redynamisation commerciale de cette rue qui connait un net renouveau.
En face, au 25, vient également d’ouvrir Mauvais Garçon dans l’habillement homme. “Il y a beaucoup de passage, des gens de l’extérieur. J’ai la chance d’être en face d’une belle locomotive”, constate Eric Gauthier. Certes plus petite, sa boutique qui a conservé la voute d’une ancienne chapelle, n’a rien à envier à sa voisine. Il y prêche d’ailleurs résolument pour le made in France. “C’est bien d’avoir des jeunes qui valorisent les savoir-faire“, se félicitent Frédéric Soulier et Françoise Cayre.
La présidente de la CCI se montrera encore plus enjouée au 3 de la rue Margery en saluant chez Vanessa Marty une des toutes premières participantes du challenge Destination entreprise qui depuis suscite inlassablement chaque année la créativité entrepreneuriale chez les jeunes. Une totale reconversion pour la gérante, venue du monde des machines agricoles, et qui a décidé, avec son 17 Octobre, de promouvoir elle aussi les savoir-faire de créateurs.
Au 19 rue Barbecane, dernière boutique visitée, pas de changement d’enseigne pour Soleil d’Europe où Florence Verlhac a repris, après avoir rénové les lieux, l’esprit déco intérieure de ses prédécesseurs mais en y apportant sa touche personnelle et là aussi quelques objets artisanaux. Une promenade propice à prendre le pouls d’un renouvellement commercial et qui illustre la volonté de la Ville et de la CCI d’agir de concert, fidèle à la convention Brive entreprendre qui les unit désormais en matière économique.