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Un préau aux couleurs des JO

Avec l’aide du graffeur Madone, les enfants de l’école Jules-Vallès ont réalisé une fresque couvrant les murs d’un préau. L’inauguration a eu lieu vendredi en fin d’après-midi, juste avant les vacances, en présence de nombreux parents admiratifs.

“Notre projet était d’embellir le mur du préau un peu triste mais aussi de promouvoir les valeurs olympiques: amitié, respect, excellence“, a résumé Albertina, déléguée de l’école auprès du conseil municipal des enfants. D’autant que l’école labellisée Génération 2024 s’est engagée à mettre plus de sport dans le quotidien des jeunes et les associer à la dynamique olympique. Revêtue de son écharpe tricolore, la jeune conseillère a ensuite dévoilé la fresque masquée par un grand drapeau français.

Tout est parti l’an dernier d’une visite au centre Jacques Cartier à Tujac où exposait alors le graffeur briviste Madone, Thomas Tranquard. “Les enfants ont bien accroché en découvrant son travail et il a eu le feeling avec eux”, raconte Katia Barbier, directrice par intérim de l’établissement la directrice. Une fois les demandes de subventions validées (le projet a été soutenu par la direction académique, le Conseil départemental et la mairie), la phase d’exécution n’a pas trainé. “La fresque a été réalisée en trois semaines.”

“C’est la première fois que j’intervenais avec des enfants aussi jeunes. C’était génial. Ils ont super bien travaillé”, explique fièrement Madone. Une cinquantaine d’enfants de CP, CE1 et d’une classe Ulis (enseignement adapté) ont participé à la réalisation des trois fresques hautes en couleurs. “Il a d’abord fallu qu’ils se familiarisent avec le rouleau et la bombe. Ensuite, ils se sont entraînés sur papier, sur toile puis sur cellophane avant de passer au mur.” Lui a tracé les contours comme les détails et les élèves se sont appliqués au remplissage.

Les enfants avaient réservé une touchante surprise à l’artiste: ils lui ont remis plusieurs carnets de dessins, peut-être de quoi nourrir sa créativité. Madone n’était pas en reste puisque, lui aussi, a fait don à l’école de deux toiles de son exposition qui vont très vite orné le couloir principal.

 

 

 

 

 

 

 

Marie Christine MALSOUTE, Photos : Fatima Kaabouch

Marie Christine MALSOUTE, Photos : Fatima Kaabouch

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