Le constat est toujours le même: moins de 2 achats sur dix sont réalisés en centre-ville. Comment faire pour le rendre à nouveau attractif en terme de commerces et d’habitat ? La municipalité a lancé de nouvelles études pour avoir “une vue d’ensemble”, ce qu’elle a nommé un “plan guide”.

La population intra-muros est en perte de vitesse (Brive a perdu 1400 habitants en 6 ans), alors que celle des communes en périphérie est en constante progression. Tout comme le développement des commerces dans les zones en périphérie, modifiant ainsi les habitudes d’achat. “Avoir un coeur de ville accessible et attractif est un enjeu urbain majeur“, a déclaré Frédéric Soulier qui a rappelé ses engagements de mandat : défendre le commerce de proximité, réhabiliter commerces et habitat vacants, dynamiser le commerce de bouche en centre-ville, y installer des grandes enseignes, reprendre le plan de circulation et de stationnement, une voirie mieux entretenue…

“Des études pertinentes ont déjà été faites”, relève l’ancien maire Philippe Nauche qui n’a pas manqué à son tour de rappeler “tout le travail réalisé par les services de la Ville, de l’Agglo et les conseils de quartier”. Le maire en exercice en convient, mais “ce qui manque, c’est une mise en cohérence”. “On ne règlera pas les problèmes en inversant le sens de circulation d’une rue. Il faut une vue d’ensemble de toutes ses études pour définir ce que peut être l’attractivité de Brive. Cette approche globale se fera avec la chambre de commerce et les associations de commerçants.” L’opposition a préféré s’abstenir, sauf Jean-Claude Deschamps (MoDem) qui a voté pour.

Les services municipaux ont six mois, le premier semestre 2015, pour élaborer cette étude globale. “A l’issue, une concertation sera menée avec les Brivistes, notamment au travers des conseils de quartier, avant que ce projet soit adopté par le conseil municipal et mis en oeuvre tout au long du mandat.”

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