Suite aux attentats de vendredi dernier à Paris et en proche banlieue qui ont fait, selon un bilan toujours provisoire, 129 morts et 352 blessés, un hommage était rendu ce midi devant la mairie de Brive à travers une prise de parole citoyenne et une minute de silence observée par plusieurs centaines de personnes.

A l’invitation du maire de Brive Frédéric Soulier – qui déclarait dès samedi matin sur les réseaux sociaux être « stupéfait et choqué par l’ampleur de ces attaques qui ont frappé la France » et assurait que « la France sera plus forte que les barbares » -, une foule compacte a participé, ce midi, à un hommage aux victimes des attentats de vendredi dernier en Ile-de-France, à travers une minute de silence devant l’Hôtel de Ville, dont les drapeaux sont en berne.

Ce rassemblement fut l’occasion pour Frédéric Soulier, entouré des élus du conseil municipal, d’une prise de parole citoyenne.

Evoquant la « nuit effroyable » de vendredi à samedi, parlant d’une France « touchée au coeur », le maire de Brive a tenu à exprimer, au nom des habitants, « notre solidarité avec les victimes et leurs proches » et à saluer les policiers, nationaux et municipaux, ainsi que les sapeurs-pompiers qui sont intervenus, et qui assurent plus globalement des missions liées à la sécurité des personnes. Le maire a également salué le 126e RI et ses militaires appelés en région parisienne pour renforcer le dispositif Sentinelle.

« Nous devons rester inébranlables sur les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité », a souligné Frédéric Soulier. En demandant à chacun de « se souvenir aussi de ceux qui nous ont quittés en janvier dernier », le maire a ensuite invité à « un moment de silence » en hommage aux victimes de vendredi.

La Marseillaise a suivi l’émouvant silence. Puis des applaudissements ont mis un terme à ce rassemblement citoyen.

Syndicats et associations invitent ceux qui le souhaitent à poursuivre l’hommage ce soir à 18h, devant le théâtre. Théâtre qui fut d’ailleurs un lieu de recueillement tout au long de ce week-end comme le montrent les bougies déposées par des anonymes sur les marches du théâtre.

Aucune marche n’aura lieu suite à ce rassemblement.

Les services de l’Etat restent bien entendu, en Corrèze comme ailleurs, mobilisés, et des « mesures de précaution et de sécurité » ont été rappelées à l’état-major de sécurité du département samedi par le préfet de la Corrèze. Plus d’informations sur www.correze.gouv.fr.

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