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Un espace numérique de travail pour deux écoles de Brive

Depuis la rentrée scolaire de 2013, 14 classes de deux écoles de Brive, Henri Sautet et Cité des Roses, bénéficient d’un espace numérique de travail. Une convention était signée ce matin pour officialiser la mise en œuvre du dispositif.

Le Centre départemental de documentation pédagogique de la Corrèze (CDDP) et la Direction académique de la Corrèze ont proposé à la Ville de Brive d’installer, à titre expérimental, un espace numérique de travail (ENT), appelé “Iconito Plus”, au sein des écoles Henri Sautet et Cité des Roses.

Un ENT est un portail éducatif qui comprend des outils et des ressources à destination des enseignants, des élèves et des parents. Concrètement, on peut trouver, par exemple, un cahier de texte virtuel, un classeur de classe, un classeur individualisé pour chaque élève, des manuels virtuels, des quizz conçus par les enseignants, une plateforme de type blog permettant l’échange d’informations, un messagerie, etc., le tout étant accessible par la communauté concernée grâce à des codes d’accès.

“L’outil, né il y a 10 ans, a fait ses preuves”, a souligné Patrick Camilieri, directeur du Centre régional de documentation pédagogique de l’académie de Limoges. “Pour l’heure, il permet une mise en relation entre l’équipe pédagogique, les enfants et les parents, et, bientôt, il devrait même permettre des échanges entre les écoles“.

Ce service, “susceptible d’intéresser toutes les classes, même en milieu rural, quelques ordinateurs et une connexion internet étant les seuls éléments requis pour un ENT” a indiqué Christian Willhelm, directeur des services de l’éducation de la Corrèze, est pour l’heure présent dans les deux écoles brivistes à titre expérimental et avec un financement de l’Etat pour cette année scolaire.

Comme l’a indiqué ce matin le maire de Brive Philippe Nauche “au regard des premiers retours positifs que nous avons depuis la rentrée scolaire”, l’expérience sera probablement concluante et d’autres écoles pourraient, à terme, bénéficier du dispositif, qui sera, dès la rentrée prochaine, financé par la Ville. “On devrait pouvoir y arriver”, a souri le premier magistrat après avoir indiqué le coût du dispositif: 60 euros par classe et par an.

Olivier SOULIÉ

Olivier SOULIÉ

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