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Tour de France, le parcours de l’arrivée est finalisé

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Une réunion de travail se déroulait ce matin salle d’honneur à l’Hôtel de Ville. Autour des représentants de la marie, et de ceux d’ASO, l’organisateur du Tour, on y trouvait les différents acteurs mobilisés pour l’arrivée de la 18e étape, le 20 juillet. Pompiers, policiers, gendarmes, services techniques, représentants des commerçants ont pu prendre note du tracé définitif de la course dans le bassin de Brive.

tour-de-france“C’est vraiment un grand plaisir d’accueillir à nouveau le Tour de France à Brive.” En ouvrant ce point d’information concernant le final de l’arrivée de la 18e étape, Philippe Nauche ne cachait pas son enthousiasme. Un enthousiasme partagé par les deux représentants de l’organisation du Tour, Stéphane Boury, commissaire général, et Jean-Louis Pagès, directeur des sites. Tous ont insisté sur la très bonne compréhension et le climat de confiance qui se sont instaurés entre la Ville et ASO, la société organisatrice, 11 ans après le dernier passage du Tour dans la cité gaillarde.

tour-de-francePour le final en ville, il sera long de 7 km. Les coureurs arriveront par la RD59 jusqu’à Bouquet, La Croix St-Jacques, puis les rues Pascal et Moissan, la RD920 avec le pont de Toulouse et l’avenue Léon-Blum jusqu’aux boulevards Brune, Grivel et enfin l’avenue Léo-Lagrange où se fera l’arrivée. Un itinéraire qui pourrait, selon Stéphane Boury, favoriser quelques échappées pour des coureurs déterminés. Ce parcours va nécessiter quelques aménagements et arrangements car des travaux sont en cours ou prévus dans certaines zones.tour-de-france C’est le cas de l’avenue Bourliaguet par laquelle le peloton va entrer dans Brive. Les travaux qui se font devant l’école ne sont pas remis en cause. Ils portent sur 230 mètres de long et seront signalés dans le roadbook des équipes, en revanche, le collage des îlots centraux ne se fera qu’après le 20 juillet. Il en est de même pour le rond-point de la rue Moissan (pôle multimodal) où la chaussée devra être aménagée provisoirement sans îlots dans sa partie Sud pour permettre le passage de la course. “Des petits aménagements qui se sont faits dans une parfaite harmonie et une totale confiance entre Ville et organisateurs” a tenu à souligner André Pamboutzoglou, adjoint aux sports.

Cette compréhension des contraintes et des volontés des uns et des autres a notamment permis à la mairie de demander un aménagement du final de l’étape pour permettre à la course de faire le tour du lac du Causse avant de fondre sur Brive. C’était important pour la municipalité de mettre en valeur cette richesse naturelle, ce que les organisateurs ont bien compris. Ils ont donc été voir sur place, observer, tester la route, les virages, un éventuel nouveau tracé, et ont rapidement accepter de modifier le parcours initial en rajoutant près de 8 km pour permettre à l’épreuve de tourner autour du lac. Un plus indéniable pour le bassin de Brive qui va connaître grâce à la couverture médiatique du Tour une publicité incomparable. Cette partie de l’étape bénéficiera en effet du direct sur les télévisions avec pas moins de 4 hélicoptères qui survoleront la course, sans compter tous les sujets éventuels faits par France Télévision sur le pays et ses richesses, touristiques, patrimoniales, gastronomiques. Le Causse à l’honneur également car 3 communes seront traversées par les coureurs, Chasteaux, Saint-Cernin et Lissac, et le relais-étape (village des partenaires du Tour) y sera installé avec de nombreuses animations, la caravane publicitaire et la présence de nombreux anciens champions. tour-de-franceTout ceci devrait permettre un afflux de touristes amateurs du Tour qui choisiront l’endroit où s’installer par rapport à cet itinéraire.

De nombreuses retombées pour le Causse. De nombreuses retombées pour Brive. “Une arrivée, ça coûte 90.000 euros. Il faut y ajouter des frais techniques qui peuvent doubler, voir tripler la facture”, précise Philippe Nauche, “mais les retombées en terme d’image, de notoriété ou en terme économique sont sans commune mesure, elles peuvent être estimées en millions d’euros” selon lui. Confirmation de Jean-Louis Pagès qui cite comme exemple Londres, ville départ en 2006, “on est resté une semaine”, dit-il, “Londres avait investi 12 millions d’euros, il y a eu 173 millions de retombées directes et indirectes”.

Patrick MENEYROL

Patrick MENEYROL

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