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Théo tire son chapeau

Bilan de la résidence d'écrivain de Théo Ananissoh

“Vous allez partir dimanche?”, s’enquiert Myriam Entraygues, chargée de mission pour la politique du livre à la direction de la culture. “Oui, hélas!”, a regretté l’écrivain en résidence à Brive depuis trois mois, Théo Ananissoh. Une expérience qui touche à sa fin et qui a donné lieu à un bilan, hier soir, à la médiathèque.

“Quand on s’engage en littérature comme dans l’art en général, on a le besoin d’être reconnu, c’est-à-dire d’être en communication avec autrui. Et ça, je l’ai obtenu ici. Cette résidence m’a donné la possibilité d’exister par mon art, d’être reconnu. C’est surtout par le biais du billet que j’écrivais chaque semaine dans La Montagne que les gens ont eu connaissance de ma présence et de mon activité. Ici, j’étais écrivain du soir au matin. J’étais présenté comme cela. On m’a demandé de me consacrer à l’écriture. C’est un rêve et ça a été magnifique.” Une satisfaction qui doit tant à l’accueil des brivistes “qui ont montré une curiosité positive à mon égard”, qu’à l’organisation portée par la direction de la culture.

“Cette initiative est une reconnaissance de la qualité de la politique culturelle et du livre menée à Brive“, a estimé Marie-Odile Sourzat, conseillère déléguée au développement culturel. “Cette résidence d’écrivain vient s’ajouter à l’événement phare mais ponctuel de la foire du livre. Elle permet à la culture du livre de se développer tout au long de l’année.”

Théo et le temps Et confidence pour confidence, c’est en vue d’être invité à cet événement national que Théo Ananissoh a présenté sa candidature pour la résidence briviste. “Il n’y a pas un seul écrivain français qui ne soit au courant de l’existence  de cette foire. C’est un événement très couru.” Par bonheur, l’écrivain s’est vu ouvrir les portes de ces deux événements. Pour son plus grand plaisir car il a découvert ici une foire à taille humaine où les échanges ont été riches avec un public curieux mais aussi une ville dont il n’avait nulle idée mais qui l’a conquis. Par ses habitants, ses paysages qu’il a pris le temps de découvrir et sa bonne bouffe: “Je n’avais jamais mangé de confit de canard avant et si j’étais resté un mois de plus, j’aurais fait une overdose de marrons!”

“Mon quatrième roman, que je venais finir à Brive, est désormais entre les mains du comité de lecture de Gallimard”, confie Théo Ananissoh. Il en a donc fini avec son travail ici, l’objectif qu’il s’était fixé. “Trois mois, c’est bien”, estime-t-il. “Quatre auraient été de la gourmandise!”

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Danièle Vandenbossche a lu deux extraits du roman à publier de Théo Ananissoh


Jennifer BRESSAN

Jennifer BRESSAN

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