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Sans poubelle, le lac du Causse est plus beau

Vous l’avez certainement remarqué : il n’y a désormais plus aucune poubelle mise à disposition du public sur tout le site du lac. Cette initiative qui peut surprendre, a pour objectif d’inciter les promeneurs à moins produire de déchets. Et ça fonctionne déjà bien ailleurs.

“Sans poubelle, la plage est plus belle.” C’est le slogan qui a fleuri sur nombre de stations balnéaires. Dans le sillage, de plus en plus de sites naturels s’engouffrent dans cette tendance que ne commande pas l’économie budgétaire, même si elle existe, mais un réel enjeu environnemental. Car cette tendance de suppression est basée sur une observation simple: plus on installe de poubelles, plus elles débordent. Et même pleines, on continue de les remplir. Ce que confirme Bernard Laroche, maire de Larche et conseiller communautaire délégué aux activités de pleine nature (c’est l’Agglo de Brive qui gère le lac du Causse).

“Il existait auparavant une centaine de poubelles sur le site collectées quotidiennement et on voyait pourtant des déchets un peu partout au sol. On a même vu des visiteurs qui en arrivant sur le site sortaient de leur coffre leur sac d’ordures ménagères pour venir le déposer au pied des poubelles sur les parkings”, s’étonne toujours l’élu.

D’où le raisonnement inverse de supprimer les poubelles: pas de poubelle, pas de déchets. Les plages du littoral qui ont adopté ce principe ont d’ailleurs observé le résultat: là où les poubelles ont été retirées, il y a moins de dépôts sauvages. Il s’agit là de modifier les comportements des vacanciers et de les impliquer dans une démarche de développement durable en les incitant à emporter leurs déchets avec eux. Le lac du Causse a donc décidé de devenir lui aussi un “site sans poubelle”. “Nous voulons nous inscrire dans cette démarche environnementale. Ce site est magnifique, c’est à chacun de contribuer à le préserver.” Évidemment, l’initiative s’accompagne d’information et des panneaux afin de sensibiliser le public. Ça marche ailleurs. Pourquoi cela ne marcherait pas chez nous ?

Marie Christine MALSOUTE, Photos : Fatima Kaabouch

Marie Christine MALSOUTE, Photos : Fatima Kaabouch

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