C’est fait, le CABCL tient son premier succès à l’extérieur. Les Brivistes se sont imposés sans coup férir face à une pâle équipe de Montpellier avec à la clef trois essais et la recette du bonus offensif. C’est bon pour le moral les gars!A la fin du match les Brivistes se sont réunis en cercle au centre du terrain, non sans avoir auparavant serré la la main de leurs adversaires. Ils n’ont pas jouer les fanfarons, mais durant quelques instants ils ont semblé seuls au monde sur cette pelouse. Seuls pour partager cet instant qui leur appartient à la faveur d’un effort collectif qui a permis de sceller ce succès tant attendu et si fortement espéré.
Mission remplie, devoir accompli, mais l’affaire aura mis du temps pour prendre tournure. Pourtant d’emblée, les Brivistes font l’essentiel du jeu. Ils sont venus avec des intentions claires. L’expression sur la pelouse est sans équivoque. Omniprésents sur tous les ballons, les coéquipiers de Claassen vont une fois encore gâcher de nombreux ballons sur des petites fautes. A cet instant, on se dit que c’est reparti pour un autre tour de manège, d’autant que sur deux ballons en bonne position Esténabez manque la mire.
La malédiction semble poursuivre le CABCL, pourtant on se dit que cet adversaire est vite dépassé dès que le jeu s’accélère, alors, à force d’insister, l’armure va bien finir par craquer. Il faudra être patient. En fin de la première période, le verrou va sauter. Un ballon bien dosé au pied par Estébanez est capté par Nicolas Jeanjean qui envoie à l’essai Alexis Palisson (5-0).
Cinq points c’est peu, mais ça veut dire beaucoup. Les Corréziens sont dans le match. Sans un certain déchet dans le jeu, le score aurait pu être plus pesant à la pause sur cette équipe de Montpellier qui ne semble pas savoir ou pouvoir jouer sans ses internationaux appelés à défendre la patrie à Marseille face aux Blacks.
En seconde période, le match est un parfait copié collé du premier acte. Les Brivistes vont judicieusement faire le dos rond sur quelques offensives héraultaises. Mieux encore: sur une balle de rapine chapardée, le Fidgien de service Waquaséduadua s’en ira seul sans aucune opposition marquer le second essai entre les poteaux. Transformation estampillée Luciano Orquéra (18-3). Alexis Palisson ayant réussi juste auparavant une pénalité de 40 mètres.
Il reste dix minutes à jouer, la victoire a déjà choisi son camp. Les Héraultais réagissent de manière sporadique et sans efficacité bien qu’ils aient été à deux reprises à deux crampons de marquer un essai.
Alexis Palisson intenable lui ne manquera pas le 3e essai qui s’offre à lui. Au terme d’une course de 60 mètres, il plante son second essai perso de l’après-midi, ce qui permet de gratter le point supplémentaire du bonus offensif. Orquéra finit le boulot en claquant la transformation (25-3).
Si cette première victoire à l’extérieur avait la valeur du fameux déclic tant attendu, à une semaine de la réception de Toulouse, on doit s’accrocher à tous les symboles.