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Rugby. Le Stade français cartonne Brive 44-16

Les Parisiens n’ont pas fait de quartier en inscrivant cinq essais face à des Brivistes qui ont trop subi pour espérer une récompense, mais la méritaient-ils vraiment?44 à 16 la défaite est lourde, pesante, elle claque comme une gifle qui finalement n’est pas volée au regard de ce match à sens unique. Bien avant les cloches qui signifient la fin du match, le glas a retenti dans les esprits des Brivistes depuis belle lurette. Les Parisiens ont déroulé et joué à l’unisson, envoyant du jeu sur tous les coins du terrain et ce ne sont pas les trois premiers points marqués par Andy Goode qui devaient les perturber plus que cela. L’illusion aura duré six minutes montre en mains. Antoine Burban, le 3e ligne, rectifie et rétablit la situation, premier essai d’une longue série comme une litanie sans fin ou presque. Malgré des intentions de jeu réelles mais désordonnées, les visiteurs arrivent à la pause avec 10 points de handicap.  (16-6)  Un fil d’espoir subsiste, mais il est vite rompu avec le second essai signé Messina (23-6) à la quarante huitième minute. Là, les espoirs finalement de ramener un petit quelque chose sont définitivement lestés. Et le pire est à venir pour les Brivistes qui se font confisquer le ballon, alors ils se dressent comme un seul homme en défense. Mais à force de tirer sur la corde elle casse. Le rempart se fissure, puis la lézarde devient béante. Ces brèches qui s’offrent aux Parisiens deviennent des boulevards. Mark Gasnier plante coup sur coup deux nouveaux essais (37-9) et il reste encore 20 minutes à jouer. Des changements interviennent en première ligne, à la mêlée, au centre. Brive montre un autre visage, un vent de révolte souffle sur la pelouse, cap’taine Claasen concrétise un temps fort (37-16). Une réaction pour l’honneur, mais une réaction d’hommes, mais elle arrive si tardivement. Les Parisiens font finir le boulot en marquant un nouvel essai à l’issue d’une énième offensive dévastatrice. 44 à 16, une sacrée doudoune qu’il faudra gommer des esprits au plus vite pour espérer aborder une campagne européenne sous des cieux plus cléments.


Jean René LAVERGNE

Jean René LAVERGNE

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