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Rugby : le challenge européen pour se refaire la santé

La parenthèse européenne s’ouvre demain, elle se refermera dans une semaine. Une coupure qui doit permettre au CABCL d’oublier un peu les déboires de ces jours derniers. L’occasion pour les Brivistes face à ces Anglais de Sale de s’immerger dans ce Challenge qui permet encore de nourrir quelques espoirs pour doper une saison pour l’instant sans couleur et sans saveur. Le leadership de la poule est l’enjeu de ce match avec en toile de fond une qualification pour les quarts de finale. 

Depuis plusieurs semaines, le CABCL traverse une crise dont seul le club corrézien semble avoir le secret. Un des entraîneurs évincé, un autre qui remet sa démission entre les mains des joueurs, puis un autre qui se retrouve au cœur de la cible alors qu’il ne s’y attendait pas vraiment. Les têtes ont vacillé mais elles ne sont pas tombées, la direction du club les a sauvées de l’échafaud contre l’avis de certains joueurs. Quelle semaine et comment va t-elle se terminer? Quel sera l’état d’esprit des joueurs? “La réponse devra être collective, elle ne peut-être individuelle”, admet Ugo Mola. ‘‘On s’en sortira tous ensemble, il n’y a pas d’autres solutions”, assure Didier Casadéï, l’entraîneur des avants.

Demain soir dans la froidure de décembre, les Brivistes vont s’efforcer de se refaire une santé, de retrouver le sens des valeurs et les obligations que nécessitent ce sport pour espérer exister dignement. Ne nous y trompons pas: cette opposition face aux Anglais de Sale n’aura rien à voir avec les ombres du Salvador et les Italiens de Padoue. Sale c’est du costaud avec une flopée d’internationaux, la première place de la poule est en jeu, et ce n’est pas un enjeu mineur. En terminant premier de poule, c’est l’assurance de pouvoir jouer un quart de finale à domicile quand l’hiver s’en ira. Mais pour cela, il faut marquer des points avant le match retour. En somme, cet intermède européen est bien l’occasion attendue et espérée pour amorcer le redressement d’une situation qui a une fois de plus défrayé la chronique dont on mesurera très vite les dégâts collatéraux en matière d’image.

Maintenant place au jeu, à l’incontournable vérité du terrain, seule alternative qui peut trouver grâce aux yeux des amateurs de rugby. Une victoire probante permettrait de sortir par le haut, pour un temps au moins, de cette période compliquée. N’oublions pas qu’un nouvel épisode se jouera jeudi prochain sur le terrain administratif et financier. En effet, le 16 décembre, les patrons du club ont rendez-vous avec le gendarme des finances des clubs professionnels, l’intraitable DNACG. Un autre match également décisif pour l’avenir.

Jean René LAVERGNE

Jean René LAVERGNE

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