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Rugby : le CABCL bredouille à Toulon 19-10

Trente minutes en infériorité numérique, quatre pénalités manquées, il ne faut pas aller chercher plus loin les causes de cette nouvelle défaite des Brivistes, loin de leur camp de base. Sans être géniaux, les Toulonnais ont assuré l’essentiel à l’issue d’un match d’un piètre niveau.Les matchs se suivent et finalement rien ne change vraiment. Le CABCL tombe et sombre dans ses éternels travers. L’indiscipline. Cet après-midi, une fois de plus, trois joueurs ont passé dix minutes en prison. C’est d’autant plus regrettable qu’il y avait de l’espace pour semer le trouble et le doute dans les tronches adverses. Des Toulonnais prenables, c’est une évidence. Bien qu’ils se soient imposés, ils se sont heurtés le plus souvent à une défense en pierre de taille. Les gars de la  rade ont multiplié les vagues offensives, mais elles se sont souvent brisées contre un mur. Sur ce point, au moins, il n’y a  rien à dire, on pourrait même tresser des lauriers.

Les Toulonnais ne marqueront qu’un seul essai en première période sur un rush en solo de ce numéro huit Auelua, originaire d’une île lointaine, un bout de terre au milieu du pacifique. A la 20e minute, Brive a 7 points de handicap (10-3). En somme, le début des malheurs pour les voyageurs. Speding se blesse, rentrée de Régis Bianco qui fera long feu, le temps de trouver ses marques et le voilà out, il faut alors faire appel au remplaçant du remplaçant Andy Goode qui manquera avant la fin de cette première une pénalité.

A  la reprise, les Toulonnais viennent à nouveau narguer leurs adversaires en pilonnant par salves cette défense qui ne bronche pas. Les Brivistes, au prix de bien des efforts et des sacrifices, mettent en échec ses ambitions. Mieux, ils sortent la tête de l’eau et se sont eux qui se lancent à l’abordage. Un gros boulot du paquet permet à Simon Azoulai de marquer.  Andy dit oui et réussit la transformation (10-10).

Avis de gros temps sur Mayol, le public gronde et grogne, d’autant que les Corréziens ont marqué à 14 contre 15, l’un des leurs, Christian Short, a écopé d’un carton jaune. Brive revient dans la partie, mieux il retrouve l’égalité numérique avec le retour de Short, mais alors que l’Irlandais fait son come-back , l’ailier Cooke est aussi puni et prend la direction à son tour du purgatoire.

Des fautes, des suspensions temporaires, et pourtant les Brivistes vont avoir des opportunités sur des pénalités. Mais Andy ne répond plus:  à trois reprises, il manque la cible, c’est beaucoup trop pour espérer quelque chose dans ce match. La voie est sans issue.

En face, Sébastien Fauqué n’est pas l’homme au pied d’or, mais il assure un peu moins mal et la victoire bascule définitivement dans le camp toulonnais (19-10). Les Corréziens peuvent toujours dire qu’ils ont été pénalisés à outrance, qu’ils sont maudits et mal-aimés. Et si ce n’était pas tout à fait faux, mais ceci n’excuse pas un absence toujours criante de géniales inspirations.

Jean René LAVERGNE

Jean René LAVERGNE

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