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Rugby : Brive manque le hold-up à Biarritz

Les Brivistes ne sont pas revenus bredouilles de leur escapade à Biarritz. Battus 12-6, ils rentrent à la maison avec le point du bonus défensif. Une maigre consolation.Les Corréziens avaient annoncé la couleur : ils descendaient au pays basque pour faire un coup. Message clair et sans décodeur, on joue, on gagne et on s’en va. Finalement, c’était assez bien pensé, car effectivement le scénario du tableau noir toujours facile à écrire aurait dû, aurait pu se réaliser. A une dizaine de minutes de la fin du match, les Brivistes, qui ont fait le dos rond jusqu’alors et sont menés (12-6), jouent tous les coups qui s’offrent à eux. Ils ne sont pas là pour faire du jeu mais quand même, si l’occasion se présente… A une dizaine de minutes de la fin du temps réglementaire, sur un temps fort impulsé par Arnaud Méla, les Brivistes envoient du jeu. Point de fixation, renversement de côté, passe sautée, les Biarrots agonisent sur cette séquence. Jamie Noon fait la différence sur une accélération dont il a le secret. Il lui reste deux ou trois mètres à faire pour toucher au but, ce sont les plus difficiles, toujours les plus difficiles. L’Anglais est un gars généreux, quand il voit que la porte se referme, il sert Fabrice Estebanez qui n’a plus qu’à finir le boulot, et là, il échappe le ballon. C’était le ballon de la gagne, celui qui vous tue et vous scelle le sort d’un match. Le hold-up aurait pu être parfait. Si parfait que certains avaient écrit le ”scénar” sur le tableau noir d’avant match. Puis il y eut cette faute de main, cette faute de vilain. Bien évidemment, on trouvera des circonstances atténuantes : un terrain boueux, glissant, gorgé d’eau, mais quand même !

Maintenant les regrets peuvent être éternels, ils n’y changeront rien. Pour le CABCL, c’est un point et c’est tout. Un match dont on ne gardera pas un souvenir cuisant. L’enjeu et les conditions climatiques ont paralysé le jeu. Aucun  essai de marqué. On ne doit l’évolution du score qu’à la faveur des buteurs. Une première mi-temps qui se solde par un 3 à 3. Un score serré qui laisse des espoirs bien vivants aux deux équipes pour l’acte 2.

En seconde période, les Basques pilonnent ces Brivistes dont on ne louera jamais assez l’esprit de résistance. Ils vont concéder une pénalité, puis, une minute plus tard, sur un copié collé de l’action précédente, Peyrelongue ajuste un drop, 12-6. On joue la cinquantième minute. La suite, on ne la connaît que trop… les Brivistes ont laissé filer leur chance, les Biarrots n’en demandaient pas davantage. La course à la 6e place s’annonce plus que jamais ouverte. Les Corréziens ne sont pas écartés du sprint final, mais attention à ces ballons tombés, oubliés, sinon il ne faudra pas attendre un coup… de main du destin.

Jean René LAVERGNE

Jean René LAVERGNE

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