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L’alpaga se la joue “Royal” tout le week-end

Le Salon international des alpagas revient ces samedi 6 et dimanche 7 avril sous la halle Georges Brassens. Il y aura des concours de beauté et toisons, des présentations et un marché artisanal. On vous en dit plus sur ce drôle d’animal, à ne pas confondre avec le lama cracheur immortalisé par Tintin.

Organisé pour la 5e fois par l’association Royal Alpaga , le salon devrait rassembler une trentaine d’éleveurs et une centaine d’alpagas. L’an dernier, pour sa première présence à Brive, il avait attiré 4 000 visiteurs. L’occasion de découvrir ce camélidé réputé pour l’excellence de sa laine, qualifiée de « fibre des dieux » et dont la filière est émergente en France.

Les concours se dérouleront en deux volets: toisons puis modèles et allures. Celui de toisons consiste à présenter à plat sur table des toisons de l’année précédente soigneusement préparées, par classe d’âge et couleur. L’autre sera plus dynamique puisqu’il s’agit de juger des animaux défilant sur ring dans les classes Huacaya et Suri, là aussi par classe d’âge avec au bout du week-end la désignation d’un champion suprême.

Le tout sous la houlette de Joanne Bridge, éminente juge britannique. La garante de cette édition qui élève elle-même une soixantaine d’alpagas, est sollicitée aux quatre coins du monde pour apporter son expertise et faire partager ses connaissances sur ces animaux et leur fibre exceptionnelle. Nul doute que sa présence à Brive apportera son regard expérimenté aux éleveurs présents en quête de constante amélioration de qualité.

Il faut savoir que la filière est émergente en France où l’on recense quelque 7.000 de ces Alpagas, la majorité détenus par des éleveurs professionnels, avec trois associations qui les regroupent, dont l’ARA, Association Royal Alpaga, créée en 2017 et organisatrice de ce salon.

L’Alpaga fait partie de la grande famille des camélidés avec le chameau, le dromadaire ou le lama. Plus petit que ce dernier et d’un tempérament plus réservé, l’animal grégaire a besoin d’être entouré de ses congénères, selon une hiérarchie très établie, pour évoluer correctement.

S’il est domestiqué depuis environ 5000 ans avant JC, il est resté pendant longtemps cantonné dans les pays d’Amérique du Sud, opposés à leur exportation. Les premiers sont apparus dans les parcs zoologiques avant de se rependre à travers l’Europe où ils sont comme dans leurs pays d’origine très recherchés par l’industrie lainière.

La laine d’alpaga possède en effet un pouvoir thermique isolant exceptionnel qui est 7 fois supérieur celui à la laine de mouton et 4 fois plus résistance que cette dernière. Isolante, inodore et hypoallergénique, elle est qui plus est d’une douceur incomparable, ce qui en faisait “la laine des dieux”, autrefois apanage de la noblesse inca. Vous pourrez d’ailleurs apprécier ses qualités avec les produits présentés sur un marché artisanal pendant toute la manifestation.

Salon international de l’alpaga. Samedi de 9h à 18h et dimanche de 9h à 17h sous la halle Brassens. Entrée gratuite. Restauration sur place. Plus d’infos sur assoroyalalpaga.com.

 

 

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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