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Risques industriels : un plan sur rails

centre-de-stockage

Le centre de stockage de carburant

Après la catastrophe AZF à Toulouse, le gouvernement s’était engagé à prendre des mesures préventives pour les sites industriels dangereux. A Brive sont concernés deux centres de stockage, celui de la société Total et celui de Butagaz. Le plan de prévention des risques industriels sera validé dans les 18 mois.Le plan de prévention des risques industriels (PPRI) aura des incidences sur l’urbanisme dans ce secteur de Brive. C’est l’un des enjeux de ce PPRI ; à savoir imaginer les risques encourus dans un périmètre qui peut aller jusqu’à 300 mètres des lieux de stockage. Selon toutes vraisemblances, aucune habitation ne serait concernée par le dispositif, mais cela entraînera peut-être pour les habitants proche de la zone quelques aménagements.

Les bâtiments industriels existants pourront faire l’objet de vérification en matière de solidité et de résistance.

Toujours dans le cadre de ce plan de prévention des risques industriels, la société Butagaz s’est lancée dans un vaste programme de protection des deux cuves de 500 mètres cubes chacune. “Un sarcophage”de béton puissamment armé de 45 centimètres d’épaisseur est en phase d’être coulé autour des cylindres. Des mesures exceptionnelles, tout en sachant que le risque zéro n’existera jamais.

Jean René LAVERGNE

Jean René LAVERGNE

2 commentaires

  •    Répondre

    Cet article appelle quelques questions. Combien de personnes, en particulier parmi les riverains, ont participé au CLIC ? Car c’est aussi celà la démocratie, faire participer les citoyens à la prise de décision, notamment dans les secteurs qui les concernent directement, comme l’environnement.
    Par ailleurs, si la phase de concertation n’est pas terminée, comment est-il possible d’affirmer un délai de validation ?
    Enfin, ne s’agit-il pas plutôt d’un pprT et non d’un PPRI, à savoir, un plan de prévention des risques technologiques découlant de la loi Bachelot ?

  •    Répondre

    Cet article appelle quelques questions. Combien de personnes, en particulier parmi les riverains, ont participé au CLIC ? Car c’est aussi celà la démocratie, faire participer les citoyens à la prise de décision, notamment dans les secteurs qui les concernent directement, comme l’environnement.
    Par ailleurs, si la phase de concertation n’est pas terminée, comment est-il possible d’affirmer un délai de validation ?
    Enfin, ne s’agit-il pas plutôt d’un pprT et non d’un PPRI, à savoir, un plan de prévention des risques technologiques découlant de la loi Bachelot ?

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