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Régal pour les oreilles et les zygomatiques, la tornade Anaïs a soufflé sur Brive plage

Anaïs ce mardi soir à Brive plage

Brive plage a dégouliné d’amour ce mardi soir pour la douce et intenable Anaïs. Avec une énergie folle, la chanteuse a mené le public, consentant, par la laisse et la promenade fut vraiment superbe.

Energie, sourire, sympathie, voix, talent, humour, les mots pour saisir Anaïs ne manquent pas. Dans les coulisses, deux heures avant le concert, la jolie demoiselle n’est pas stressée. “Je suis tendue environ 20 minutes avant les débuts de concert, et, à ce moment là, je peux être désagréable. Ce qui ne m’empêche pas de m’excuser juste après”, sourit Anaïs. On imagine pourtant mal que cette crème de petite femme puisse tourner à l’aigre tant elle semble aimer les gens. Et cet amour là, elle le vit intensément et ne manque pas d’être affectée si quelqu’un semble ne pas être bien : “je suis presque trop attentive au public finalement, car, même quand les gens s’amusent vraiment, je vais remarquer le seul mec en train de bailler au fond de la salle”.

Sur scène, celle qui aime “que le public lâche prise” est proche des spectateurs. A deux reprises, elle a été au plus près du premier rang. Le contact entre l’artiste et les 1.200 plagistes venus l’écouter s’est fait très naturellement. Le sens de l’humour d’Anaïs y est pour beaucoup. On frôle souvent le “one woman show”, mais sans jamais perdre de vue la raison essentielle pour laquelle les gens se déplacent la voir : la musique. Et évidemment les paroles, volontiers provocantes. Des propos forts, parfois des “gros” mots, dans la bouche d’une fille qui semble, au premier abord, si pure, le mélange est étonnant et détonnant. Le décalage est tel qu’il suscite bizarrement, plutôt que du rejet, une profonde tendresse pour cette nana déjantée sans être irrespectueuse, talentueuse sans être pédante, vocalement surdouée sans jamais se compromettre dans la performance, moqueuse sans être méchante.

Anaïs et Winnie l'ourson

“Le premier amour, c’est n’importe quoi”, balance la belle. Le public chante avec elle. Plus tard, elle résumera elle même les épisodes musicaux précédents, variés, de son entame de spectacle: “vous avez kiffé le punk, le twist, une ballade bien sirupeuse, vous êtes prêts pour le R’n’B”. Plus tard, le blues débarque. “I’m a bad blues player”, entonne la chanteuse, facétieuse à souhait.

Régal pour les oreilles et les zygomatiques, Anaïs terminera une chanson où elle parle d’alcool couchée sur la scène, (faussement) ivre morte, avant de se relever pour poursuivre le show où les tubes “Peut-être une angine” et “Mon cœur, mon amour” feront un carton.

Que dire de plus si ce n’est que les absents ont vraiment eu tort! La tornade Anaïs a soufflé sur Brive plage, et on en redemande!

Olivier SOULIÉ

Olivier SOULIÉ

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