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PSQ, une police connectée avec sa mission de sécurité du quotidien

Le préfet a présenté cet après-midi à Brive la PSQ (Police de sécurité du quotidien), issue de la réforme voulue par Emmanuel Macron: une police dotée de moyens connectés pour “s’alléger des tâches administratives” et ainsi mieux “se recentrer sur la sécurité de la population”.

“La PSQ, c’est une police qui revient aux fondamentaux, au contact avec la population, qui assure la sécurité de tous les jours, quels que soient les terrains, résidentiels ou ceux qui relèvent de la politique de la ville”, expliquait le préfet Bertrand Gaume en visite à Brive. Au cœur de cette évolution, de nouveaux outils connectés qui équipent gendarmerie et police nationale: des tablettes et des téléphones qui accélèrent les procédures pour l’usager comme pour la police, qui scannent les cartes d’identité ou permis, recoupent les informations avec les fichiers, prennent des photos de relevés de scènes aussitôt versées au dossier… Et ce n’est qu’un début puisque ces outils pourront être bientôt améliorés avec de nouvelles applications afin de pouvoir par exemple enregistrer des plaintes sur le terrain ou à domicile. “Gagner en temps et en efficacité”, répète le préfet.

Des moyens supplémentaires en terme d’équipement, pas forcément d’effectifs puisque la Corrèze reste “un des départements les moins criminogènes” et “qui ne nécessite donc pas d’avoir des renforts en urgence eu égard aux chiffres”, cadre Bertrand Gaume.

La DDSP (Direction départementale de la Corrèze) a également confirmé pour 2018 la réalisation des travaux au commissariat de Brive: il s’agit entre autres de sécuriser l’accueil en le dotant d’un sas. “Nous allons gagner en terme de confidentialité“, se réjouit le commissaire Gaël Le Pense-Penverne qui revoit parallèlement la gestion interne afin de “diminuer au maximum le temps d’attente, avec la possibilité de prendre des rendez-vous, par exemple via l’association SOS violences conjugales.” Sans oublier le développement de la simplification avec des démarches de plus en plus en ligne.

Brive se dote aussi d’un DCPP, nouveau sigle désignant un Délégué à la cohésion population/police. “Je n’ai pas une mission de renseignement”, insiste Alain Romero qui travaille déjà depuis plusieurs semaines sur le terrain. “Mon rôle est de faire l’interface entre police et population dans les quartiers dits prioritaires, Tujac, Gaubre, Rivet et Chapélies. Ancien policier et réserviste, ayant travaillé à Tulle, Brive, Vierzon et dans les grands centres urbains, il connait donc bien les institutions et le fonctionnement.  “Je suis là pour expliquer les procédures et les actions de la police. Il y a beaucoup d’incompréhension qui finissent malheureusement par nourrir des rumeurs. Je suis une sorte de médiateur qui peut dédramatiser des situations.” Vous pouvez le joindre, au 06.26.97.37.33 ou à ddsp19-deleguecohesion1@interieur.gouv.fr.

Le maire Frédéric Soulier se félicite de cette démarche, saluant également “la coopération police nationale/ police municipale qui donne des résultats très encourageants”. Autant de dispositions qui pour lui envoient “un message clair à ceux qui vivent des trafics et de délinquance” en l’illustrant par une image: “les dents du peigne se resserrent”.

 

Marie Christine MALSOUTE, Photos : Diarmid COURREGES

Marie Christine MALSOUTE, Photos : Diarmid COURREGES

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