Le nouveau plan de circulation a fait l’objet aujourd’hui d’une ultime réunion. Patricia Bordas, premier adjoint, a rappelé aux commerçants que ce projet qui entrerait en vigueur en janvier, évoluerait en fonction des retours et qu’un bilan serait tracé au bout d’un an.
Après deux réunions précédentes, la phase de concertation avec les commerçants brivistes concernant la mise en forme du nouveau plan de circulation a connu aujourd’hui son ultime étape. “Nous avons tenu compte de vos remarques” a annoncé Patricia Bordas devant une salle d’honneur quasiment pleine.
Les grandes lignes n’ont pas bougé: les rues Barbecane, Majour et de Corrèze seront placées en zones rencontres, avec un accès à l’hyper centre par les rues Majour et Carnot. Le haut de la rue Majour et l’arrière de la Collégiale seront en zones piétonnes.
“En ce qui concerne la rue Gambetta, si la question d’un sens unique s’était posée, nous avons préféré, la majorité des commerçants n’y étant pas favorable, laisser la situation tel quel a expliqué Patricia Bordas qui a précisé par ailleurs: “”nous travaillons actuellement sur les abords de la collégiale et sur l’îlot Massénat. En ce qui concerne ce dernier site nous privilégions la présence de parking”.
La première ceinture n’a pas fait l’objet de discussions. “Les services techniques sont en train de travailler à l’étude d’une seconde hypothèse qui permettrait le cadencement des bus, en maintenant une voie vélos. les résultats de cette étude seront connus en mars”.
Dans les discussions et interrogations qui ont suivi, quelques intervenants ont, parfois vivement, fait part de leurs inquiétudes concernant la place de la voiture en centre ville, qu’ils jugent réduite dans le cadre de ce plan de circulation. Des remarques que l’on peut résumer ainsi: ” Il n’y a pas de difficultés de circulation actuellement à Brive, il ne faut rien changer”.
Elus et responsables des services ont pour leur part insisté sur le fait que ce plan de circulation était le résultat d’une étude qui avait mis en exergue le nombre important de véhicules en simple transit dans le centre (5 500 véhicules par jour), ou de voitures ventouses (65% des véhicules en stationnement) qui n’apportent rien au commerce local, bien au contraire.
“Ce plan de circulation n’est pas une solution radicale, il permet dans un bon équilibre, l’accès au centre et va dans l’intérêt de la ville et des commerçants. Il faut faire cette expérience et en tirer les conséquences. Je ne crois pas au statu quo” a conclu Philippe Lescure, adjoint chargé du grand centre.