Habituellement, la classe de maternelle moyenne section de Françoise Peyraud, professeur des écoles à Henri Sautet, compte 27 enfants. Ce matin, il y en avait 8 de plus. Des “grands” de BEP carrières sanitaires et sociales du lycée Danton.

La pâte à sel a beau rendre les doigts un peu collants, les enfants y plongent les mains sans la moindre hésitation. Faut dire qu’elle est trop chou, vraiment toute mimi, la petite coccinelle qu’ils sont en train de réaliser. Ils l’offriront à leurs mamans lorsque le calendrier indiquera que c’est enfin l’heure de les fêter.

Dans la salle de classe, huit élèves de BEP carrières sanitaires et sociales du lycée Danton expliquent aux 27 enfants de moyenne section la technique pour arriver à donner vie au petit animal rouge à pois noirs.

“C’est dans le cadre du PPCP, Plan pluridisciplinaire à caractère disciplinaire, qu’ils doivent faire dans le cadre des études que les élèves ont choisi de venir animer une classe de maternelle”, explique Martine Bedhet, professeur. “Ils mettent en application des techniques qu’on leur enseigne pendant les cours. Ils auraient parfaitement pu aller auprès de personnes âgées, comme ça a déjà été le cas par le passé. Là, ils ont choisi les petits.”

Les enfants n’en finissent plus de faire et refaire les pattes de la coccinelle. Il s’agit que toutes soient à peu près de la même taille avant la cuisson. Demain matin, il sera enfin temps de peindre leur œuvre. Même si les enfants ne font pas les pois très ronds, même si les pattes ne sont pas parfaitement alignés, les mamans ne leur en voudront pas. Une coccinelle, c’est quand même autre chose qu’un collier de pâtes!

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