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Pas de hausse des impôts locaux

conseil municipal

C’est une des bonnes nouvelles du conseil municipal d’hier soir qui débattait entre autres des orientations budgétaires. Le député-maire, Philippe Nauche, a confirmé que malgré une conjoncture économique difficile, les impôts locaux ne subiraient aucune augmentation.“C’est un record”. Philippe Nauche l’a fait remarquer à l’assemblée hier soir en salle d’honneur. Pour la 5e année consécutive, et sur les 40 dernières années, les impôts locaux n’augmenteront pas. Une conséquence selon lui “d’une gestion rigoureuse des deniers municipaux” et cela malgré une conjoncture pour le moins délicate pour les collectivités locales qui voient leurs demandes sociales augmenter et dans le même temps la dotation globale de fonctionnement versée par l’Etat diminuer.

Pour la ville de Brive, cette baisse est de 1,8%, ce qui représente 220.000 euros. “Depuis 2008, si la DGF avait été simplement alignée sur l’inflation, la Ville aurait eu à sa disposition 4,3 millions d’euros supplémentaires à sa disposition“, a souligné le député-maire. A cela vient s’ajouter la raréfaction des emprunts bancaires.

Cette stagnation des impôts n’entamera pas pour autant la capacité d’investissement, tout en maintenant l’équilibre budgétaire. Les opérations nouvelles devraient s’élever à 25,5 millions d’euros, auxquels il faut ajouter une dizaine de millions de reports. “Un choix politique” pour Philippe Nauche “dans un effort continu pour contenir les dépenses de fonctionnement. L’énergie est ainsi un secteur significatif puisqu’elle ne cesse d’augmenter. Selon les chiffres fournis lors du débat, on s’aperçoit que malgré de nouveaux bâtiments et une baisse de la consommation, la dépense pour le gaz ne baisse pas, se situant toujours autour des 440.000 euros. Il en est de même pour le gasoil puisque malgré une baisse de consommation de 10.000 litres, la facture a augmenté en 2011 de 37.000 euros.

“Cette gestion saine et rigoureuse” permet de dégager une épargne brute équivalente à celle de 2011, 7,5 millions à peu près, et de conserver une capacité de désendettement en dessous de 10 ans (8,55 années en 2012 contre 7,11 en 2011). En chiffres plus explicites, l’endettement de la Ville de Brive est de 1.279 euros par habitant, dans la moyenne des villes de même taille, “il était de 2.000 euros par habitant en 1995” conclut-il. Un résultat qui “inquiète” l’opposition municipale qui par la voix de Jean-Louis Estagerie s’est dite “vigilante quant à cet endettement pour les années à venir”, en mettant en avant entre autres une hausse de la masse salariale. Une augmentation que le maire explique par “des départs à la retraite différés, et par une volonté de régulariser la situation d’un certain nombre d’agents municipaux qui avaient jusqu’alors des contrats de travail pour le moins précaires”.

Le conseil municipal en vidéo est à retrouver sur www.brive.fr.

Patrick MENEYROL

Patrick MENEYROL

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