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Parce que la santé ne doit pas être sacrifiée

Dispensaire municipal: pour une médecine de prévention et d'orientation

Le dispensaire municipal gratuit fonctionne depuis fin septembre, le mardi de 14h à 17h au 3e étage de l’immeuble consulaire. Il permet de renouer un dialogue avec la santé en proposant de faire le point et d’orienter vers les structures et les aides. Une médecine de prévention et d’orientation. Parce que, dans un contexte de crise, la santé devient un luxe que beaucoup ne peuvent plus se payer. Plus d’infos au 05.55.18.17.34.

dispensaireCe n’est malheureusement pas une découverte: de plus en plus de familles sacrifient leur santé et ce d’autant que son coût ne cesse d’augmenter. Elles ne peuvent plus faire l’avance des frais et s’éloignent ainsi dangereusement du système. “Trop souvent, l’alimentation et la santé trinquent. A des situations nouvelles, il faut des réponses nouvelles, même si des dispensaires ont déjà existé”, reconnait Michel Da Cunha, maire-adjoint chargé de la santé. La Ville a donc décidé de renouer avec une solution tombée en désuétude et a ouvert un dispensaire gratuit qui, s’il fonctionne depuis septembre, a été officiellement présenté vendredi dernier.

Le docteur Catherine Dubois-Russier du SEHS en charge de ce dispensaireC’est le Service communal environnement hygiène et de santé, déjà habilité par l’Agence régionale de santé à organiser pour la Corrèze des vaccinations obligatoires, qui en assure le fonctionnement. A sa tête: le docteur Catherine Dubois-Russier. Auparavant, et pendant 11 ans, médecin de Protection maternelle et infantile sur Brive, elle avait pu constater l’efficacité de ce système qui suit les enfants jusqu’à 6 ans, mais aussi que la santé des adultes n’était pas prise en compte: vaccinations non à jour, pas de médecin référent, tabagisme actif ou passif, obésité, diabète…

“Notre idée était de proposer la même chose au delà de 6 ans“, explique le député-maire Philippe Nauche. “Ce dispensaire répond à une vraie nécessité, en proposant de faire le point par un examen clinique normal, d’engager le dialogue sur les problématiques de santé et les accès aux soins et aux aides, d’orienter vers la structure adéquate si besoin, vers une assistante sociale, un spécialiste, une diététicienne….” Bref une sorte d’accompagnement et tous d’insister sur le principe: “Il ne s’agit pas d’une médecine de prescription, mais bien de prévention et d’orientation“. Le but est d’amener les personnes à intégrer un système traditionnel de suivi médical en les aidant à accéder aux droits auxquels elles peuvent prétendre.

“C’est une action qui pourra évoluer et qui s’inscrit dans un projet plus global d’un diagnostic santé”, déclare le maire. Une exigence qui pourra faire de Brive une ville santé de l’OMS. La Ville a d’ailleurs également mis en place début novembre d’une aide à la prise d’une complémentaire santé. “C’est aussi un suivi social”, développe Michel Da Cunha, mettant en avant le lien innovant établi entre le système de santé et le CCAS (Centre communal d’action sociale).

Dispensaire municipal pour tous dès l’âge de 6 ans, dans les locaux du SEHS de la Ville à l’immeuble consulaire, 10 avenue maréchal Leclerc, au 3e étage. Les mardis après-midi de 14h à 17h. Plus d’infos au 05.55.18.17.34.

Lors de la conférence de presse: de gauche à droite, le docteur Dubois-Russier, Michel Da Cunha, Philippe Nauche, Nicolas Bidault

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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