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Mémoires électriques: les débuts du rock en Corrèze

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A partir du 21 juin, jour de la fête de la musique, et jusqu’au 26 août; les Archives municipales présentent une exposition réalisée par l’association “Des lendemains qui chantent” sur les débuts du rock en Corrèze. Un travail de collecte de la mémoire de ceux qui ont participé à cette arrivée d’une musique plus électrique.

 

Depuis plusieurs années, l’association “Des Lendemains Qui Chantent” est partie à la recherche de la mémoire des acteurs qui ont participé à l’émergence en Corrèze de ce que l’on appelle les musiques amplifiées.

La première phase du projet a permis de retracer l’apparition des premières guitares électriques portrait-012-300x276sur le territoire dans les orchestres de bals des années 60. Romain Mercier pour Des Lendemains Qui Chantent et Nicolas Baudelet pour l’ADDIAM de la Corrèze (Agence Départementale de Développement des Initiatives Artistiques et de Médiation) ont repris cette aventure en allant à la rencontre de ces personnes qui ont marqué le paysage local sur les décennies 70 et 80.

À cette époque en France et en Corrèze, le bal populaire, ou bal musette, est tout à la fois une pratique récréative et de sociabilité car il permet de faire des rencontres. De nombreux orchestres sillonnent les territoires pour faire « guincher » dans les dancings, avec accordéon, batterie, cuivres et guitares acoustiques. Mais en Angleterre avec les Beattles ou les Stones, puis en France, de jeunes musiciens s’approprient une nouvelle musique née du rythm and blues américain. En Corrèze, quelques uns se lancent dans cette aventure musicale du rock, en imitant leurs idoles d’outre Manche et d’outre Atlantique, afin de créer de nouvelles sensibilités et d’exprimer un état d’esprit, celui d’une « culture rock ».portrait-013-300x214

Jack Erhard, par exemple, intègre dès 1959 une guitare électrique au sein de son orchestre de bal. Ce sont des pionniers. Ils s’emparent très vite de ces nouveaux instruments électrifiés. Ils étaient peu nombreux, tout au plus 2 formations sur Brive et une demi-douzaine sur l’ensemble du département, mais ils ont, les plus anciens s’en rappelleront peut-être, “chauffé” quelques garages ou arrières salles de bistrots. Certains, comme “The Group’ Five” ou encore “Sylvie Flash Gang”, des groupes brivistes, iront même jusqu’à Paris remporter le tremplin au Golf Drouot, le temple du rock de l’époque, respectivement en 1970 et en 1979.

Ce sont ces personnages, leurs histoires et leurs envies musicales que l’exposition propose de découvrir. « Mémoires Électriques », du 21 juin au 26 août, aux Archives municipales. Entrée gratuite..

brivemag.fr

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