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L’unité de soin de Bel-Air avance dans le sens de la bientraitance

Inauguration de la terrasse de Bel-air

Hier après-midi, l’unité de soin longue durée de Bel-Air a inauguré une terrasse aménagée et sécurisée de 200 m2 qui va désormais permettre aux patients souffrant de la maladie d’Alzheimer ou troubles apparentés de déambuler librement en extérieur. Un espace de liberté aux multiples bénéfices pour les patients.

Dans le cadre du projet gériatrique développé au centre hospitalier de Brive en faveur des patients souffrant d’Alzheimer ou troubles apparentés, une unité d’hébergement renforcée a été identifiée sur l’unité de soin longue durée de Bel-Air. C’est dans cette même démarche qu’une terrasse aménagée a été réalisée au second étage de l’unité de soin. Abritée par une structure en bois, cette terrasse qui s’étend sur 200 m2 constitue “un espace de liberté sécurisé pour les patients”, estime Vincent Delivet, directeur du CH de Brive. “En ce qui concerne la bientraitance, plus que dire, il faut agir.”

Les patients, auparavant confinés à l’intérieur pour des raisons de sécurité, vont pouvoir bénéficier du grand air offert par la terrasse dont la localisation offre un point de vue agréable sur les alentours. Outre l’aspect plaisant de se retrouver en extérieur, cette terrasse promet d’agir positivement sur la santé des patients: “Cette maladie provoque des troubles comportementaux: les patients déambulent de manière incessante”, indique Tristan Vigier, médecin responsable de l’unité. La terrasse va ainsi augmenter la surface de marche et une chaîne d’effets vertueux va en découler: amélioration de l’appétit, du sommeil, diminution de l’agitation, effets positifs sur l’angoisse et la douleur, repérage accru dans l’espace et le temps par l’observation du passage des saisons.

Source de bienfaits pour les patients qui peuvent y déambuler en toute liberté entre 10h et 20h30 , le lieu constitue aussi un espace convivial où les familles peuvent se retrouver. “C’est moins stressant pour tout le monde”, confirme Annie venue rendre visite à sa mère. “Elle vient sans arrêt sur la terrasse: ça lui fait une sortie. Et depuis, elle a fait des progrès et regagné un peu en autonomie.”

Le coût de la terrasse, financée par l’Agence régionale de santé, s’élève à 40.000 euros. Elle sera bientôt agrémentée de jardinières et de verdure supplémentaire qui permettront la réalisation d’ateliers spécifiques sur les senteurs.

Jennifer BRESSAN

Jennifer BRESSAN

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