C’est parti ce mercredi 28 juin pour quatre semaines de soldes d’été 2023. Les consommateurs pourront profiter de réductions jusqu’au mardi 25 juillet au soir. Seront-ils au rendez-vous…

À en croire un sondage réalisé par l’Ifop pour Spartoo, rien n’est moins sûr: le désintérêt des consommateurs se confirme. Près de trois Français sur dix comptent renoncer cette fois à la chasse aux bonnes affaires. Le pouvoir d’achat reste le sujet de nombreuses tensions en ce contexte inflationniste.

De fait est, ce matin dans les rues du centre-ville, les acheteurs étaient à l’évidence moins nombreux que d’habitude à se presser en magasin, la ruée dès l’ouverture a depuis longtemps disparu. Les vitrines affichent bien leur tentations à “- 40%” et “- 50%”, mais peu de chalands se promenant chargés d’achats. Beaucoup avouent d’ailleurs avoir déjà profité des “soldes avant les soldes” avec les ventes privées. La multiplication de ces promotions éphémères brouille l’attrait et explique en partie la désacralisation des traditionnelles périodes de soldes. Plus peut-être que l’inflation, puisque les soldes sont aussi l’occasion de s’équiper à petit prix.

Côté professionnels, on a pourtant besoin de cette période et on espère un sursaut. Notamment, le secteur de l’habillement qui accumule les difficultés. La hausse des coûts des matières premières et de l’énergie est venue allonger la longue liste de problèmes qu’affrontent les commerçants depuis trois ans et l’épisode Covid. Ils sont aussi frappés de plein fouet par la concurrence de la vente en ligne et l’essor du marché de la seconde main.

À noter dans vos tablettes que la première grande braderie des commerçants dans les rues du cœur historique aura lieu vers la fin de cette période, les vendredi 21 et samedi 22 juillet, correspondant au week-end de Brive Festival. Celle d’août, les 25 et 26, pour le week-end du Festival de l’élevage.

• Catégorie d'article
• Economie