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Les sensations d'un oiseau

Dans le cadre des journées du patrimoine, l’AIRAC, l’association interactive pour la recherche et la mise en valeur des richesses aéronautiques et spatiales de la Corrèze et des environs, a installé Place Charles de Gaulle, le long de la collégiale, un simulateur de vol. Sur grand écran et assis dans un cockpit, vous pouvez vous y initier aux délices du planeur. Un vol, comme en vrai, qui séduisait déjà de nombreux promeneurs ce matin.

C’est dans un grand éclat de rires que le vol de Déborah a pris fin. Pourtant, on ne peut pas dire qu’il se soit bien terminé puisque cette anglaise a raté en beauté son atterrissage. Son compagnon, Robert, lui aussi Britannique, s’en sortira mieux. Atterrissage rude, mais pas de casse. Il faut dire que Robert est pilote d’ULM et comme il le dit, avec son accent, “le pilotage, c’est comme le vélo, quand on sait en faire, on s’en sort toujours”. Pourtant, avec le planeur, pas de moteur, et ça, ça change tout. Il savoir utiliser l’air, comme les oiseaux. Trouver les courants ascendants.

Pour Michel Bretonnière, membre de l’AIRAC, pilote de planeur et ancien instructeur, le simulateur installé jusqu’à demain soir Place Charles de Gaulle, est un excellent moyen de découvrir et d’apprendre les bases du pilotage. Prêté par la Fédération française de vol à voile, qui en possède un dans chaque région de France, ce simulateur, qui vient de Limoges, permet d’installer à l’avant un élève, et à l’arrière un moniteur, qui va expliquer en temps réel comment piloter. “Pour apprendre”, précise Michel Bretonnière, “c’est aussi positif que d’être en vol et surtout cela coûte beaucoup moins cher que de prendre des leçons directement dans les airs”, même s’il faut bien sur effectuer de véritables vols pour obtenir sa licence.

Il ne manque en fait que les sensations car sinon, tout est similaire à un vrai vol. L’image du planeur est projetée sur un écran géant, au dessus d’un paysage de synthèse, et l’on voit instantanément le comportement du planeur quand on tire ou que l’on pousse le manche. “C’est comme un jeu vidéo” précise l’instructeur, qui est persuadé que ce simulateur devrait plaire énormément aux jeunes qui viendront jusqu’au stand. Des tentes blanches sous lesquelles un cri-cri a également pris place, c’est un tout petit avion monoplace mais bimoteur. Ils sont là jusqu’à dimanche soir, 18 ou 19 heures selon l’affluence.

Patrick MENEYROL

Patrick MENEYROL

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