C’est à l’unanimité que le conseil communautaire, qui se tenait hier soir salle Bouchet à la CCI du Pays de Brive, a voté un avenant au contrat d’agglomération en vue d’annuler, de reprogrammer, de créer ou de modifier des actions. Le contrat d’agglomération avait été approuvé le 7 février 2008 et était composé de 35 actions pour un montant de 163,5 millions d’euros. Hier soir, les élus de la Communauté d’agglomération de Brive (CAB) ont donc voté des modifications à l’unanimité.
Trois actions ont été annulées :
Pour mémoire, le centre nautique de la CAB est une action annulée sur l’ancien contrat d’agglomération. L’ensemble des subventions ont été récupérées, à l’exception des 203.751 euros pour lesquels le préfet essaie de récupérer l’enveloppe FNADT (Fonds national d’aménagement et de développement du territoire).
“On va essayer de récupérer FNADT et FNDS (Fonds national de développement du sport) pour le plan piscine”, a précisé Philippe Nauche. Un plan piscine qui consistera à réhabiliter les 3 bassins existants, avec un effort particulier sur la piscine de Montjauze.
Vingt actions nouvelles, dont six pour la CAB, ont été proposées pour un montant de 33 millions d’euros. Parmi celles-ci :
Ce dernier point n’a pas suscité de discussion particulière hier soir. Mais, lors d’une conférence de presse hier matin, Philippe Nauche et Patricia Broussolle, 1ère vice-présidente de la CAB, se sont exprimés sur le sujet.
“Ce projet s’inscrit certes dans la politique générale de densification de l’offre touristique de la CAB, mais on parle là de tourisme maîtrisé“, a expliqué Philippe Nauche. “Il s’agit avant tout de préserver un patrimoine de niveau européen. Il faudra faire fouiller l’endroit puis réaliser des aménagements car, pour l’instant, le site reste dangereux et il ne faut surtout pas s’aventurer jusqu’aux grottes d’où l’on peut chuter.”
“Il y a un ensemble de 70 grottes”, a détaillé Patricia Broussolle, “et, dans un rayon de quelques kilomètres, on dispose d’un patrimoine exceptionnel. Et pas seulement lié à la préhistoire mais aussi à l’histoire puisque des spécialistes pensent que la seigneurie était installée dans ce secteur avant de se déplacer vers le Noailles qu’on connaît actuellement, avec son château. Pour l’heure, nous sommes en phase de discussion pour racheter l’endroit au propriétaire.”