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Les enfants se laissent conter la vie aux Chapélies

Ce matin, les classes de moyenne et grande sections de la maternelle Thérèse Simonet se sont retrouvées au premier étage de la bibliothèque des Chapélies. Bien au chaud, confortablement installés sur un tapis, les enfants sont entrés dans l’univers merveilleux et drôle des contes avec David Tormena qui leur a ouvert les portes de sa forêt magique. Un moment tendre et ludique pour les initier au monde des livres et à la vie.

A la bibliothèque des Chapélies, ils étaient une quarantaine d’enfants, ce matin, à partager un moment ludique et magique autour des contes interprétés avec délice par David Tormena. Tous les premiers mardis et mercredis de chaque mois, la bibliothèque des Chapélies organisent ces spectacles et ce matin, veille des vacances de Noël, c’était un cadeau que l’école Thérèse Simonet et la bibliothèque voulaient faire aux enfants. “C’est du plaisir ces contes”, confie Sonia Arnoux, l’institutrice de Thérèse Simonet. “En plus, plusieurs des enfants habitent le quartier mais n’ont pas l’habitude de fréquenter la bibliothèque. Alors, nous venons ici une fois par semaine pour emprunter des livres et le plus souvent possible lorsque des spectacles de contes sont organisés. Ces nourritures spirituelles sont une façon de leur donner envie de lire.

Tout commence lorsque Monsieur et Madame araignée perdent la clé de la forêt. Plus d’entrée, plus d’histoire. Mais un double de ce sésame existe. Il est accroché à la corde de la lune. Les animaux du conte doivent alors développer des trésors d’ingéniosité pour la récupérer. Canne à pêche, trampoline, avion, échelle. Les enfants ne manquent pas d’idées. Et le conteur, à chaque intervention, d’improviser selon l’imagination fertile des petits. Dès lors, c’est une foule d’histoires enchâssées, comme des poupées russes, qui vont se succéder durant 45 minutes, entraînant les enfants dans un monde d’aventures et d’émotions mettant en scène les animaux de la forêt, un radis géant, le singe Raoul, des lutins mais encore la moufle du père Noël qui “sent le pet de fourmi”. Si, si ! “Je construis toute ma “conterie” autour de pics qui retiendront l’attention des enfants. Avec le mime de l’ours et le retour des lutins dans les histoires, je sais que je retrouverai leur attention. Ils ont tellement l’habitude d’en avoir plein les yeux et les oreilles bien souvent qu’il faut bien construire la succession des histoires.”

Le conteur a inventé la plupart de ces contes. Il en revisite également. A la demande d’une petite fille, il raconte son histoire du Chaperon rouge mangé par le loup. Dans cette aventure, le chaperon est tellement enquiquinant que le loup, exaspéré, se voit forcer de s’ouvrir le ventre pour extraire l’insupportable visiteur en rouge. Et le chaperon, une fois sorti, de rétorquer, plein de malice, au loup: “Maintenant, tu sais pourquoi ton pépé loup, il a jamais pu me bouffer”. Il fallait y penser !

 

 

Jennifer BRESSAN

Jennifer BRESSAN

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