Hier, toute la journée, à la plaine des jeux de Tujac, l’Etoile sportive des Aiglons brivistes (ESAB) organisait, en partenariat avec la Ville, l’Office public de l’habitat et ERDF, son 1er “tournoi des quartiers”. Les joueurs, au nombre de 84 et âgés de 10 à 15 ans, étaient à la fois des licenciés du club et des non licenciés.
Aziz Elaz est là, casquette jaune sur la tête et sifflet à la bouche. L’entraîneur de l’équipe première et directeur technique du club se félicite de voir les douze équipes de sept enfants s’amuser avec un ballon rond. “Le but, c’est de créer un lien entre les jeunes de tous les quartiers. Ils viennent surtout de Bouquet, Gaubre, Tujac et les Chapélies. Là, ils apprennent à se connaître en jouant. Et puis, au niveau du club, il faut qu’on s’ouvre vers l’extérieur. Cette journée participe à ça.”
Souhaitant que ce tournoi soit “renouvelé l’année prochaine”, Aziz Elaz a tout fait pour que l’ensemble des participants reçoivent un petit cadeau. Au concours de jonglage pour les non licenciés comme lors des matchs auto-arbitrés, les joueurs ont affiché une belle motivation. “Même si ce tournoi n’est pas une journée de détection, on va proposer à un des joueurs non licenciés qu’on a repéré de venir au club l’année prochaine en lui offrant la licence et la tenue.”
Les éducateurs l’ont vite remarqué. Un p’tit gars très sympa, au large sourire, et qui manie le ballon rond avec dextérité. Il s’appelle Diarra Ratsimiahy. Né en 1998, trois mois avant que l’équipe de France n’écrive la plus belle page de son histoire en soulevant la coupe du monde, Diarra s’entraîne au quotidien. Juste pour le plaisir de tâter du ballon. “Je vais m’entraîner tous les jours au city stade de Rivet, même quand il pleut!”
Ravi de sa journée d’hier, l’écolier de Jules Ferry aime “jouer en attaque”, mais pas forcément pour le plaisir de marquer des buts: “J’aime le jeu collectif. C’est aussi bien de faire une passe décisive que de marquer un but“, dit-il avec une étonnante maturité pour un enfant de son âge. “Je serai content d’aller à l’Etoile à la rentrée, mais ça, c’est maman qui décide.” Une maman qui doit être bien fière d’avoir un enfant comme Diarra, qui, déjà, fait l’unanimité auprès des éducateurs du club pour son talent footballistique certes, mais aussi, plus simplement, pour sa gentillesse et son sourire.
Nous sommes très fière de toi mon petit Diarra,si jamais ta maman te dit non pour que tu rentre à l’Etoile à la rentrée, tu me dirra et je la persuaderai. Allez DIARRA!!!!!!!!!!!!!!!
Nous sommes très fière de toi mon petit Diarra,si jamais ta maman te dit non pour que tu rentre à l’Etoile à la rentrée, tu me dirra et je la persuaderai. Allez DIARRA!!!!!!!!!!!!!!!