La pomme AOP du Limousin était ce matin au menu des 21 restaurants scolaires de la Ville. En salade, cuite, en compote, en jus, les 3.000 enfants accueillis quotidiennement dans les restaurants ont pu déguster ce fruit à toutes les sauces. Une façon de faire rimer le déjeuner avec qualité et la santé. Rencontre, à chaud, avec les petits gourmands de Thérèse Simonet.
Massilia, 7 ans, s’en lèche les babines à l’avance. On est en train de lui servir son troisième verre de jus de pomme bio arrivant tout droit des Monédières. “Moi, c’est ce que j’ai préféré”, lance-t-elle. “Moi j’ai tout aimé”, rétorque Erdem. “Surtout la salade d’endives”. Qu’est-ce qu’il y avait au fait dans cette salade? “Des petits trucs marrons qu’on écrase”: des noix, en fait. Son voisin de tablée a aussi reconnu de l’oignon. Dans cette entrée, il y avait encore des dés de pomme, du bleu, de la figue et de la ciboulette. De quoi réveiller le palais et la curiosité des enfants à l’heure d’un déjeuner où la noix et la pomme sont donc à l’honneur. Et pas n’importe quelle pomme puisqu’elle a le label haut de gamme AOP du Limousin et arrive tout droit de Pompadour.
Philippe Nauche, maire de Brive, et plusieurs élus sont venus prendre part à ce déjeuner; une présence illustrant l’implication actuelle de la Ville. Sensibiliser au goût, à la diversité alimentaire et aux produits de qualité est un enjeu fondamental pour la municipalité. C’est pourquoi depuis plus de 3 ans, elle poursuit une politique ambitieuse d’introduction de produits locaux dans ses restaurants scolaires ainsi qu’une éducation à la diversité alimentaire. “Ces thématiques de repas s’inscrivent dans la commission menu qui a été récemment créée et qui suit les recommandations du plan nutrition santé”, précise Shamira Kasri, maire adjoint à la politique familiale de la Ville et responsable de cette commission.
Après s’être régalé du sauté de pintade aux pommes et pommes de terre et de Saint Nectaire, les enfants sont repus. “Moi, je vais exploser!” lance l’un d’entre eux. Pourtant, ce menu concocté par le responsable de la cuisine centrale Pierre Barbarin et la diététicienne Fanny Machat qui travaille à la Ville depuis le mois d’octobre est tout ce qu’il y a de plus équilibré en terme de qualité comme de quantité.
Les ventres des enfants, qu’on avait laissé bien tendus après la pintade se sont, comme par miracle, relâchés au moment du dessert. Alors, lorsque les crêpes à la pomme sont distribuées, les regards s’allument et les appétits s’aiguisent de nouveau. Quand la qualité et le goût se rencontrent dans les mêmes menus, même les enfants en redemandent !