C’était une première ce matin au lycée d’Arsonval : les diplômes du baccalauréat étaient remis directement aux élèves. Plus convivial qu’un envoi postal. L’occasion pour le proviseur Jean-Yves Soulier de féliciter les élèves qui ont obtenu d’excellents résultats grâce à leur travail et à l’équipe pédagogique. Le lycée d’Arsonval fait partie du trio de tête des établissements de même type de l’académie en terme de réussite au bac.
Trois salles pour les trois sections ES, L et S. Les néo-bacheliers affluent. Parfois leurs parents lorsque ceux-ci n’ont pu se libérer. Une pièce d’identité et une signature plus tard, le diplôme est en main. Direction la salle de conférence le temps de quelques discours avec les représentants de la Région (André Pamboutzoglou), de la Ville (Philippe Nauche) et de l’association franco-hellénique de la Corrèze (Christakis Christou, accompagné du mécène de l’association, Jean Paufique de l’entreprise SILAB) qui a remis des cadeaux à quatre bacheliers ayant obtenu entre 18 et 20 en grec.
Avant que les élèves ne montent, par section, sur scène pour être figés sur la carte mémoire des appareils photos ou des téléphones portables, le proviseur s’est félicité des résultats du lycée : 351 élèves ont passé les épreuves du bac 2009, 314 ont été reçus, soit 89,5%. 143 mentions ont été obtenues : 18 très bien, 47 bien et 78 assez bien.
A l’énoncé de ces résultats, les élèves ont crié leur joie. Comme souvent dans les salles de classe, les plus “motivés” pour mettre l’ambiance se trouvaient au fond. “Je suis heureux de constater qu’obtenir le bac ne vous a heureusement pas éteint”, s’est amusé le maire Philippe Nauche, félicitant ensuite les diplômés au nom de la municipalité.
La majorité des anciens élèves du lycée d’Arsonval, précisément 55%, poursuivent des études à l’université. 15% sont en classe préparatoire, 10% en IUT et 9% en BTS.
Avant que tout ce beau monde ne se retrouve autour de petits fours à disposition au self, Jean-Yves Soulier a conclu en citant Charles Darwin : “Les espèces qui survivent ne sont pas les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux au changement”.