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Les 100 ans d’Elise Bardinal

Elise Bardinal entourée d'une cinquantaine d'enfants de la maternelle du Pont Cardinal

Cet après-midi, c’était fête à la résidence Orpéa. Un grand gâteau surmonté de bougies, un énorme bouquet, un “Joyeux anniversaire” chanté par une cinquantaine d’enfants de maternelle… C’était “trop” pour Elise Bardinal qui se confondait en “merci”. La centenaire a fini par verser des larmes jusque là contenues au moment du lâcher de ballons accompagné des cris joyeux des enfants. Le jour de toute une vie.

La conseillère municipale Germaine Blanc a brièvement retracé la vie de la centenaireEt bien, moi, ma grande sœur, elle m’a dit que ça n’existait pas une grand-mère qui avait 100 ans“, n’en démord pas une des enfants de l’école du Pont Cardinal. “Après, elle va monter au ciel”, assure sa copine. Impossible pour un enfant de maternelle, en section moyens ou grands, d’appréhender un siècle. C’est pourtant l’âge que porte avec encore tempérament Elise Bardinal. Plus exactement 100 ans et 2 jours puisque Elise est née le 6 mars 1910 à Sainte-Radegonde de Neilhards en Corrèze.

Lâcher de ballonsUne vie fleuve retracée pour l’occasion par Germaine Blanc, conseillère municipale chargée des personnes âgées. Et faîtes confiance à la centenaire pour rectifier la moindre erreur de date ou apporter un juste commentaire. Certains Brivistes se souviennent certainement d’elle: la centenaire a tenu de nombreuses années un café avenue Thiers, officieusement rebaptisée “chez l’Elise” par les habitués. “Si je l’ai quitté, c’est parce que je me suis fracturée la cheville en quatre morceaux”, explique-t-elle, déplorant cette retraite forcée.

En ce jour de siècle, la centenaire a même eu droit à entendre sa chanson préférée Tout va très bien madame la marquise, un des grands succès de Ray Ventura.

“Je suis gâtée par tout le monde. Jamais je ne pourrais dire assez merci”, déclare très émue la jeune centenaire. “Jamais j’aurais pensé devenir centenaire”, affirme Elise Bardinal qui ne se trouve aucune recette de longévité. “J’ai fait beaucoup de vélo toute ma vie, mais parce que j’étais obligée, c’était le seul moyen de me déplacer.”

Un après-midi qui s’est terminé en lâcher de ballons, cent évidemment, par les enfants du Pont Cardinal. Au bout de chaque ballon, une petite carte relatant l’événement du jour et invitant celui ou celle qui le trouverait à contacter Orpéa. Ça s’est déjà vu pour les autres centenaires de la résidence.

Lâcher de ballons

Lâcher de ballons

Lâcher de ballons

A travers la vitre

ballons dans le ciel

yeux plissés

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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