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L’épicerie sociale se met à la Fraîch’attitude

Atelier cuisine Fraïch'attitude à l'épicerie sociale

Tabliers roses autour de la taille, toques blanches sur la tête, les bénéficiaires de l’épicerie sociale et solidaire ont confectionné un menu à base de produits frais choisis dans les rayons. Un atelier cuisine qui se déroulait toute la matinée dans le cadre de la semaine nationale Fraîch’attitude.

Les courses dans les rayons de l'épicerie sociale et solidaireLa Fraîch Attitude, c’est une semaine début juin pendant laquelle on parle aux Français des bienfaits des fruits et légumes… Il faut en effet, sans arrêt, revenir sur cette notion de bon sens qui consiste à consommer quotidiennement ces produits. A l’épicerie sociale et solidaire, les ateliers cuisine sont réguliers, mais c’est la première fois que cette Fraîch’attitude est au menu.

BroccoliLes bénéficiaires ont été complètement impliquées dans l’élaboration du déjeuner, du choix des plats à leur préparation et, cerise sur le gâteau, la dégustation. Un atelier très convivial monté en étroite collaboration par le CCAS (Centre communal d’action sociale) qui gère l’épicerie sociale et le service municipal hygiène et santé qui décline l’action localement. Donc pas de menu préétabli, les cuisinières ont fait avec ce qui était disponible en rayons sous les conseils de Virginie Roux, une diététicienne d’Interfel (l’Interprofession des fruits et légumes frais). Ce qui s’est traduit par “Tagliatelles de courgettes, poulet avec spaghetti broccoli et verrine fraisées”. Un menu alléchant!

Decoupe des fraisesC’est la première fois que je cuisine du brocoli, comment on le prépare?“, demande Frédérique qui ne manque aucun atelier proposé par l’épicerie. “On apprend le plaisir de cuisiner des produits frais, c’est meilleur pour la santé et au goût“, constate-t-elle. “Je ne sais pas cuisiner, ça m’apprend à mieux manger”, confirme Julie, étudiante qui avoue se nourrir plutôt de pâté et de riz. “J’ai hâte d’y goûter, ça donne faim”, déclare une autre bénéficiaire.

“Faites attention à ne pas gâcher”, répète la diététicienne au petit laboratoire qui s’active sous ses yeux et chacune de s’appliquer à bien peler légumes et fruits. “On calcule aussi l’économie réalisée en choisissant ces aliments“, précise Géraldine Delivet, directrice du CCAS. “Il y a aussi un côté pédagogique.” D’ailleurs, les apprenties ont découvert, et nous aussi, qu’on pouvait garder le tronc du brocoli cru pour confectionner de savoureux bâtonnets à tremper dans une sauce yaourt à l’apéritif. Excellent!

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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