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Lectures sur le pouce… avec Béatrice Wilmos

Il y avait déjà les “concerts sur le pouce” proposés par la Ville à l’heure du déjeuner, voici maintenant leur pendant avec des lectures. A 3 jours de la foire du livre, Béatrice Wilmos, auteur actuellement en résidence, a ouvert cette série de rencontres qui auront lieu une fois par mois à la médiathèque.

A l’heure du déjeuner, laissez-vous bercer par les mots“, alléchait l’invitation “en prélude à la foire du livre”. “Durée: 45 min”, précisait le carton. Alors à 12h30, nous étions au rendez-vous dans le hall de la médiathèque, sur fond d’exposition Spirou. Un décor qui tranche quelque peu avec l’atmosphère littéraire de Béatrice Wilmos dont l’œuvre s’enracine dans la violence de l’Histoire, la grande, celle qui broie les plus petites et obscurcit d’autant la complexité des rapports humains.

Son dernier roman, Le cahier des mots perdus (Belfond) plonge du côté de Marseille dans les méandres de la Seconde guerre mondiale. Les deux précédents, La Dernière Sonate de l’hiver (2007) et L’Album de Menzel (2010), publiés chez Flammarion, emportaient les lecteurs du côté de Leningrad et de Berlin. Des ouvrages dont la directrice des lieux Amandine Bellet et la chargée de mission Myriam Entraygues vont lire quelques extraits.

“Le quatrième sur lequel je travaille, se passe à nouveau en Russie pour une grande partie”, dévoile l’auteur. “Il est inspiré de la vie de la princesse Mariana Tsetaeva et de sa fille Ariana dite Alya, leur correspondance entre elles et avec Boris Pasternak. Je ne sais pas encore très bien où je vais mais je vais travailler sur ces liens”, avoue Béatrice Wilmos. Et de lire au public trois courts extraits de lettres “qui alimentent mes réflexions, mes lectures et mes tentatives d’écriture à Brive”.

L’auteur est en résidence depuis le 21 octobre pour un mois. “J’essaie d’avoir deux résidences par an pour m’éloigner de la vie contraignante de Paris. Mais c’est la première fois que je me retrouve toute seule dans une maison, c’est tout nouveau et j’en suis très heureuse, même si j’appréhendais un peu. Je ne vois pas le temps passer, c’est dû à l’atmosphère de la maison. Je ne me suis jamais sentie isolée.” Cette citadine dit s’être beaucoup promenée, avoir découvert Saint-Antoine, le parc des Perrières, le marché… “L’ambiance est propice à la réflexion, aux rencontres. C’est une très belle expérience, très riche pour moi qui ne suis pas un auteur très connue.” L’auteur dédicacera son dernier roman à la foire du livre où elle participera également avec ses prédécesseurs à une table ronde sur la création littéraire en résidence (ce samedi 9 novembre à 14h à l’espace Gazeau).

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Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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