Fin septembre, le rucher école construit par la Ville de Brive au parc des Perrières ouvrira ses portes. Instrument de formation et d’éducation, il sera destiné aussi bien aux apiculteurs qu’aux scolaires. Le maire Philippe Nauche a visité ce matin le chantier.

“C’est une très belle réalisation de la Ville, nous sommes très heureux”. A l’issue de la visite qu’il avait conduite auprès du maire Philippe Nauche, Yves Laplanche, président de l’Abeille Corrèzienne, ne cachait pas sa satisfaction. Avec ce rucher école dont la gestion a été attribuée à son association, lui et ses amis vont pouvoir toucher un large public et le sensibiliser au rôle fondamental de l’abeille dans le fonctionnement des écosystèmes.

“Si l’abeille venait à disparaître, l’humanité n’aurait plus que quelques années à vivre”. On connaît la phrase célèbre d’Einstein qui soulignait ainsi que la survie ou l’évolution de plus de 80% des espèces végétales dans le monde dépendaient des abeilles.Or, aujourd’hui, la pérennité de l’abeille et d’autres insectes pollinisateurs est gravement menacé.

Cce rucher école, unique en Corrèze, véritable laboratoire  d’observation de la vie et de l’évolution des abeilles, s’adressera aussi bien aux apiculteurs qu’aux scolaires.

Dans le cadre de sa gestion, l’Abeille Corrèzienne assurera ainsi la formation des apiculteurs professionnels ou amateurs et de toute personne souhaitant se former, ainsi que des actions auprès des jeunes dans le cadre de “découvertes nature” et sur la base d’un programme défini avec la Ville et les partenaires.

Au delà de cette mission pédagogique, il permettra également de faire connaître les produits “bio” de la ruche et leur utilisation insoupçonnée: le miel, mais aussi le pollen, la gelée royale, la propolis, le venin d’abeille, l’élevage de la reine…

Le rucher école, situé sur les hauteurs du parc des Perrières, se compose d’un bâtiment de 145 m2 abritant une vaste salle de cours, une salle de travaux pratiques, un local de rangement et des sanitaires. La construction en bois, dont la production d’eau chaude est assurée par des capteurs solaires est inscrite dans une démarche de haute qualité environnementale. A l’extérieur, une dizaine de ruches ont été installées, non loin d’un verger composé de poiriers et de cerisiers, planté par les espaces verts. Coût de l’opération, 240.000 euros HT.

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