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Le PV électronique arrive en Corrèze

PVe. Photo DR

Après les radars pédagogiques, voici qu’arrive en Corrèze le PVe, Procès verbal électronique, qui remplacera le timbre amende. Gendarmerie et police nationale en seront équipées à partir de ce mercredi. Plus de papier, le PV devient virtuel mais l’amende à payer reste bien réelle.

Tablette numérique pour PV électroniqueTablette numérique, boîtier PDA, ordinateur de bord vont faire désormais partie de la panoplie des forces de sécurité. C’est ce qu’annonce la préfecture de la Corrèze: “Le dispositif va être déployé à compter du 28 septembre. Expérimenté depuis novembre 2009 en France, le PV électronique a pour objet de dématérialiser la procédure de constatation des infractions contraventionnelles au Code de la route. Il remplacera à l’horizon 2013 le procès-verbal manuscrit (timbre amende) sur l’ensemble du territoire national”. Le but évident est le gain de temps, en supprimant des tâches sans plus value. Toujours cette vieille histoire des temps modernes entre l’homme et la machine.

Le PVe sonne-t-il le glas pour les carnets à souche?Le PVe substitue ainsi des terminaux numériques, mobiles ou fixes, aux traditionnels carnets à souches. La saisie des données sur ces outils électroniques permet la transmission immédiate et dématérialisée des messages d’infraction au Centre national de traitement (CNT) de Rennes. L’avis de contravention sera ensuite envoyé automatiquement par courrier au domicile du titulaire de la carte grise, à l’instar de ce qui se passe avec les radars de contrôle de vitesse automatisés.

Dans un premier temps, le PVe ne concernera que les quatre premières classes d’infractions qui englobent, par exemple, le stationnement interdit, l’usage du téléphone au volant, le changement de direction sans clignotant, les excès de vitesse inférieurs à 20 km/h (lorsque la vitesse autorisée maximale est supérieure à 50 km/h), la conduite sans ceinture de sécurité, le refus de priorité, le non-respect d’un feu rouge ou d’un stop, la conduite en état d’ivresse, la circulation en sens interdit, les excès de vitesse inférieurs à 50 km/heure, les dépassements dangereux…

Le nouveau dispositif sera installé dans les unités de police et de gendarmerie du département mais est également proposé aux communes sur la base du volontariat. Avec lui, c’est donc la fin des papillons laissés sur le pare-brise! Enfin, peut-être pas, puisque les communes n’ont aucune obligation d’en équiper leurs agents municipaux. “Ce n’est pas à l’ordre du jour pour la police municipale“, affirme le député-maire Philippe Nauche.

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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