Vendredi soir, le conseil municipal a donné son accord unanime sur le projet de fusion-extension de la communauté d’agglomération de Brive.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales, une proposition de fusion de la communauté d’agglomération de Brive et des communautés de communes des Portes du Causse, de Vézère Causse, de Juillac-Loyre-Auvézère, de l’Yssandonnais, avec extension aux communes de Donzenac, Estivaux, Sadroc, Saint-Bonnet-l’Enfantier, Saint-Pardoux-l’Ortigier et aux communes isolées d’Ayen et de Segonzac a été soumise pour avis aux membres de la commission départementale de coopération intercommunale. Un avis favorable à cette fusion-extension à compter du 1er janvier 2014 a été rendu.
C’était vendredi soir au tour du conseil municipal de se prononcer. “En 2002, lors de la création de la communauté d’agglomération, le périmètre retenu n’avait pas pu correspondre à l’espace de vie des personnes et de l’économie”, a avancé le maire Philippe Nauche. “Aujourd’hui, grâce à des travaux placés sous l’égide de l’autorité préfectorale, on arrive à une proposition qui prend beaucoup mieux en compte ce que doit être l’espace dans lequel nous vivons. Il ne s’agit pas de supprimer ou de fondre les communes car j’ai la conviction qu’une communauté d’agglomération doit s’occuper avant tout de stratégie, de développement économique et touristique; et il me semble que l’espace proposé par le préfet est le plus cohérent, le plus pertinent pour cela. De même, il me paraît être le plus pertinent pour que les communes, quelle que soit leur taille, continuent à jouer un rôle essentiel de proximité avec leurs habitants dans le cadre d’une libre administration communale et en mutualisant ensemble ce que nous pouvons mutualiser.”
Si la délibération a fait l’unanimité, elle a aussi fait débat. “Le périmètre initial n’était pas conforme au territoire de vie, je suis d’accord”, a commenté Frédéric Soulier “mais la proposition du préfet va bien au-delà de ce périmètre. Pour autant, il faut prendre du recul et lever le nez sur les vingt ans à venir. Finalement, ce périmètre donne les moyens nécessaires à notre territoire pour avoir un poids politique. Pour le coup, une agglomération à plus de 100.000 habitants, ça a du sens. Mais quid de la fiscalité?”
“Le conseil communautaire qui sortira de la nouvelle grande agglomération aura à se prononcer sur son avenir”, a répondu Philippe Nauche. “Tous les conseillers communautaires d’aujourd’hui sont d’accord sur le fait qu’il est hors de question de mettre en place un impôt supplémentaire de type communautaire. Si notre majorité a toujours, demain, la responsabilité qui est la sienne aujourd’hui, nous resterons sur la même ligne. S’il y a beaucoup de changements, dans beaucoup de municipalités, en particulier à Brive, je ne sais pas ce que sera l’avenir en ce qui concerne la fiscalité communautaire.”
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