Via Santé et le CABCL rugby entrent dans la mêlée cette année encore pour combattre le sida. Une opération qu’ils mènent depuis 3 ans à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la maladie qui se déroule samedi prochain, 1er décembre.
La journée mondiale, c’est samedi mais c’est en fait dimanche 2 décembre que la mutuelle Via Santé organisera une grande opération de communication, de prévention et de sensibilisation à la maladie, à l’occasion du match du CABCL contre Albi, au stadium. Deux stands accueilleront le public pour une meilleure information sur le sida et des distributions de prospectus, de préservatifs et de cartes postales des joueurs brivistes seront distribués gratuitement. Le but est d’expliquer, encore et encore, les dangers de la maladie et les moyens de s’en protéger.
C’est l’envie chevillée au corps de se battre contre ce fléau qui a, une nouvelle fois, poussé le CABCL à se joindre à cette opération. 2 joueurs étaient présents ce matin lors de la conférence de presse mais comme ils ont tenu à le souligner, “c’est toute l’équipe, tout le club, qui veut se mobiliser, car nous sommes tous conscients que l’image que nous véhiculons peut servir à faire passer des messages, notamment auprès des jeunes. En plus, le rugby est porteur de valeurs, comme le collectif, et c’est collectivement que nous arriverons à vaincre le sida”.
Une volonté partagée à 100% par Michel Da Cunha, le représentant de la mairie qui a rendu hommage à tous les acteurs de cette journée et notamment à “la démarche exemplaire” des joueurs, par Aides, association de lutte contre le sida, et par le docteur Bruno Abraham, chef de service des maladies infectieuses et tropicales au centre hospitalier de Brive. C’est la première année qu’il se joint à l’opération. Son service offre la possibilité d’un dépistage anonyme, rapide et gratuit à chacun. Le docteur Abraham et son équipe suivent actuellement 120 personnes porteuses du VIH, plus d’hommes que de femmes, et de tous âges. 4 à 10 patients nouveaux sont recensés chaque année, “car la maladie touche tout le monde et peut toucher n’importe qui”, insiste le médecin”, et le seul moyen de lutter efficacement est certes de se protéger mais aussi de se faire dépister. Plusieurs milliers de français sont en effet porteur du virus sans le savoir, et risquent donc de contaminer d’autres personnes”.
On peut vivre aujourd’hui avec le virus, même déclaré, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut baisser la garde. L’an dernier encore, dans le monde, 2,5 millions de personnes ont été contaminées dans le monde, et 1,5 millions sont décédées. Des chiffres effrayants qui, s’ils sont en légère diminution, ne doivent pas occulter le fait que la maladie est en progrès constant, et que la prévention doit être sans cesse répétée. C’est ce qui sera fait dimanche prochain au stadium.